Si communiquer de façon responsable est devenu un pilier indispensable pour les entreprises, c’est aussi l’un des principaux leviers de la transition écologique. Mais qu’entend-on réellement par là ? Et que supposent ces nouvelles responsabilités ?
Sur le site qu’elle consacre au sujet, l’ADEME en donne une définition simple et concrète : «La communication responsable correspond non seulement à la communication qui porte sur des questions de responsabilité d’entreprise, mais qui intègre aussi la responsabilité des actions de communication. C’est une communication plus sensible aux enjeux écologiques, davantage à l’écoute du Vivant, une communication qui s’interroge autant sur le fond que sur la forme des messages, une communication qui intègre également la notion d’urgence.» Pour les entreprises, communiquer de façon responsable englobe donc plusieurs obligations. À commencer, bien entendu, par une communication parfaitement maîtrisée (et valorisée) de leurs démarches RSE. Et par une nouvelle façon de communiquer qui vise forcément à réduire leurs impacts environnementaux et sociaux.
«Il est nécessaire de redonner du sens aux messages diffusés, d’évaluer les impacts des actions de communication, et de prendre davantage conscience de la capacité d’influence de la communication sur les autres.»
ADEME
La communication est au cœur du changement
En clair, il s’agit là d’assurer la promotion de la transition écologique en même temps que celle de l’organisation concernée. Car «les professionnels de la communication sont au cœur du changement», précise encore l’ADEME pour qui «il est nécessaire de redonner du sens aux messages diffusés, d’évaluer les impacts des actions de communication, et de prendre davantage conscience de la capacité d’influence de la communication sur les autres : cibles de communication, collègues ou parties prenantes de l’organisation.» Conséquence : c’est tout un secteur qui doit aujourd’hui se remettre en question en revoyant profondément tous ses fondements.
Des soutiens pour tout changer
Pour aider à ces transformations, nombreux sont ceux qui font appel à des experts. Pour preuve, les agences spécialisées dans la RSE et dans la communication responsable se multiplient partout en France. On peut notamment citer Greenstory, Econovia, ou encore Terre Majeure et Green is Beautiful. Sans oublier Comclean, évidemment. Dernière née du groupe Make a Move, Comclean se veut le porte-voix des entreprises, associations, et start-ups en matière de développement durable, et ceci sur un large spectre. Relations presse, Community management, conseils événementiels mais aussi audiovisuel sont en effet couverts. Concrètement, outre la stratégie à mettre en place sur les réseaux sociaux, les professionnels de Comclean peuvent également accompagner les entreprises dans l’organisation de leurs événements, et organiser webinaires, salons ou workshops en leur nom. Ou même assurer la gestion logistique, voire la captation de ces événements.
Une formation qui peut être utile
Toutefois, on peut préférer assurer sa communication en interne. Là aussi, des soutiens sont là pour aider à opérer la transition. Comme celui de l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) qui, depuis 2020, propose une formation destinée aux responsables communication. Co-produite avec l’ADEME, une nouvelle édition de ce cours a récemment été mise en ligne. Proposé en open source, le cours en question s’articule autour de quatre grandes parties qui viennent couvrir toutes les problématiques rencontrées, depuis les différentes façons d’agir jusqu’à la gouvernance en passant par l’éco-conception des supports. Sans oublier les nouveaux gestes du quotidien à adopter. Car, ne l’oublions pas : communiquer responsable, c’est aussi s’intéresser à la gestion des outils numériques, à la question du papier, des encres, des différents produits (éventuellement nocifs) employés, ainsi que des énergies qui sont utilisées.