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RSE: Trek Bicycle publie son deuxième rapport de développement durable

par Laurent F.

L’Américaine Trek Bicycle fait partie des leaders mondiaux dans la fabrication de vélos haut de gamme ainsi que de composants et de matériel d’équipements cyclistes. L’entreprise vient de publier son deuxième rapport sur le développement durable en même temps qu’elle a présenté un plan stratégique visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Un nouveau rapport qui fait suite à celui publié en 2021, qu’elle présente comme le «premier et unique rapport de ce type émanant d’un fabricant de l’industrie du cyclisme.»

Des objectifs ambitieux 

Si le rapport de développement durable 2021 ne fixait pas de cap, la deuxième édition en affiche un, clair et ambitieux. Pour Trek Bicycle, il s’agit de réduire ses émissions indirectes de 30% d’ici 2032, et ses émissions directes de 68% d’ici 2030. Une année à compter de laquelle l’entreprise entend aussi s’approvisionner exclusivement en énergies renouvelables. «Pour y parvenir, Trek n’achètera pas de compensations carbone, ce qui peut nuire au travail crucial de connaissance et d’amélioration des pratiques commerciales et ne permet pas aux entreprises de contrôler la façon dont cet investissement est utilisé. Ni s’il a un avantage tangible.», explique le fabricant.

De bons résultats, mais…

Ces objectifs posés, Trek Bicycle fait aussi le bilan des deux ans qui séparent le premier du deuxième rapport. Les conclusions prennent certes la forme d’un large satisfecit, mais elles n’empêchent pas la mise en avant de la marge de progression à laquelle la firme du Wisconsin fait face. Le responsable de la marque Eric Bjorling le confirme: «Nous avons fait des progrès significatifs pour devenir une entreprise plus durable, mais nous avons également découvert des domaines dans lesquels d’autres  progrès peuvent encore être réalisés.»

Commençons par les «satisfactions personnelles»! Trek Bicycle se réjouit d’avoir récolté les fruits de son plan d’action sur au moins trois postes, et non des moindres:

-Les déchets d’emballage, d’abord. En supprimant le plastique et la mousse à usage unique plus de 240 000 kg de déchets plastiques auraient été évités chaque année depuis 2020. 

Le recyclage des batteries. En 2022 Trek Bicycle s’est associé à Call2Recycle, le plus important programme de recyclage de piles et de batteries aux Etats-Unis et au Canada. «À ce jour, nos revendeurs ont contribué à assurer le recyclage de plus de 3 tonnes de batteries de vélos électriques.», assure la marque.

-Les produits fabriqués à partir de matériaux recyclés. «Trek a revu son approche de développement des gammes textiles en créant des vêtements fabriqués à partir de matériaux recyclés tels que des bouteilles d’eau en plastique. Cet effort a permis d’éviter que près de 25 000 kg de déchets ne finissent à la décharge, et a donné une meilleure finalité à des millions de bouteilles

… Peut mieux faire !

Reste donc à poursuivre les efforts, et même -sur certains aspects- à les intensifier. Sans surprise, les matières premières utilisées pour la fabrication des produits constituent le point d’achoppement principal: ils représentent plus de 95% des émissions totales de Trek Bicycle qui se concentre aussi «sur les défis liés à l’exploitation d’un réseau de vente de détail durable.» Toujours dans ce rapport 2023, l’enseigne dit aussi investir dans des domaines tels que la construction écologique et l’amélioration des infrastructures, ainsi que dans la conversion de son parc automobile vers l’électrique.

Quant aux énergies renouvelables qu’elle veut utiliser intégralement dès 2030, elle affirme y travailler d’arrache-pied. Pour preuve, le siège social et l’ensemble des usines américaines seraient déjà alimentés par celles-ci. «Pour atteindre l’objectif de 2030, Trek s’assurera que l’énergie qu’elle achète provient de sources renouvelables grâce à l’utilisation de crédits d’énergies renouvelables (REC) pour chacune de ses installations. Et elle trouvera des moyens de faire de même pour les installations qui n’appartiennent pas à Trek.» «Cette analyse et cette auto-réflexion n’ont fait que renforcer notre engagement en faveur du développement durable.», conclut Eric Bjorling,

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