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Présidentielles 2022: Le programme transports et mobilité de Marine Le Pen

par Laurent F.

C’est le 10 avril que se déroulera le premier tour des élections présidentielles. D’ici là, et avant d’arriver dans l’isoloir, nous vous proposons de revenir sur les différentes promesses consacrées aux mobilités. Aujourd’hui, celles de Marine Le Pen (RN).

En finir avec l’écologie punitive

Marine Le Pen l’annonce: une fois arrivée à la Présidence de la République, il s’agira pour elle de tourner «la page de l’écologie punitive et de la mauvaise conscience.» Selon la candidate du Rassemblement National, «la France figure dans les cinq pays où l’environnement est le moins dégradé. Aucune ville française ne figure dans les cinq cents villes les plus polluées au monde. Pourquoi punir les Français ?». À ses yeux, l’urgence serait plutôt «de rompre avec une écologie dévoyée par un terrorisme climatique qui met en danger la planète, l’indépendance nationale et, plus encore, le niveau de vie des Français».

En conséquence, pour venir en aide au pouvoir d’achat, Le Pen prône la «détaxation partielle de l’impôt sur les carburants (de 20% à 5.5%)». Et pour lever l’aspect punitif des mesures actuelles, tout comme Eric Zemmour elle reverra les limitations de vitesse. 90 et 110 km/heure sur route, 130 km/heure sur autoroute, et 50 km/heure en agglomération. En parallèle, Marine Le Pen engagera «un plan national de circulation de manière à améliorer la complémentarité entre rail, transport aérien et réseau routier».

panneau limitations de vitesse 130 km/h

«Grâce au nucléaire, nous renforcerons le réseau de distribution électrique actuel pour répondre aux besoins des véhicules électriques.»

Marine Le Pen, Programme

Une décarbonation à notre rythme

«La France répondra aux engagements de l’Accord de Paris par les moyens qu’elle aura choisis. Au rythme et selon les étapes dont elle aura décidé. Elle appréciera chaque année sa trajectoire de réduction carbone, en fonction des trajectoires des autres pays. Et de la volonté des Français et de leur qualité de vie». Pour autant, on le sait déjà: avec Marie Le Pen pour présidente, il en sera terminé de l’énergie éolienne. Une fois élue la candidate RN démantèlera progressivement les sites existants «en commençant par ceux qui arrivent en fin de vie.»

L’innovation technologique, sociale et territoriale pour ressource essentielle 

«Afin de produire une électricité décarbonée à bas prix et accessible à tous, nous procéderons au développement des énergies renouvelables, hydroélectricité et géothermie, et à la relance du nucléaire». Ainsi, cette relance passera par la mise en chantier de réacteurs de quatrième génération et par des micro-centrales, précise-t-elle. «Face aux limites planétaires, l’innovation technologique, sociale et territoriale sera la ressource essentielle de notre politique. Comme le charbon puis le pétrole l’ont été depuis la révolution industrielle.»

Mais, au final, pour Marine Le Pen, ce sera au gouvernement de décider «des secteurs stratégiques dans lesquels l’autonomie énergétique sera assurée en priorité. Soit en produisant chez nous ce qu’il est raisonnable d’y produire, soit en diversifiant nos fournisseurs». Pour elle une chose est sûre: «grâce au nucléaire, nous renforcerons le réseau de distribution électrique actuel pour répondre aux besoins des véhicules électriques. Tout en réalisant des économies sur trois ans par rapport à une adaptation aux renouvelables devenue inutile

atelier de vélo
Atelier de réparation Holland Bikes

L’économie circulaire fortement encouragée

Créée en février, l’Alliance pour le vélo, qui regroupe des acteurs du monde institutionnel, économique et associatif, a soumis à la question l’ensemble des candidat(e)s. Toutefois, Marine Le Pen n’a pas répondu à sa sollicitation. En conséquence, et puisque les micro-mobilités sont absentes de son programme, on n’en saura pas davantage pour le moment.

A ceci près que la candidate prône par ailleurs la mise en place d’une économie circulaire qui, forcément, impactera la micro-mobilité. «Plus aucun bien d’usage en vente qui ne soit réparable. Plus de vente sans indication sur la durée de vie du produit», lance-t-elle dans son programme. Ainsi, comme certaines entreprises (comme Upway, par exemple) commencent déjà à le faire, elle souhaite le développement d’un marché de la «seconde main», ainsi que la généralisation de la réparation et du recyclage.

«La réparabilité de tout bien d’équipement ou d’usage doit devenir un critère d’achat, et l’étiquetage doit y inciter». Pour ce faire, elle envisage une fiscalité réduite, tant pour l’occasion que pour les services de réparation. «Le potentiel de création d’emplois locaux, pérennes et professionnalisés dans le secteur de l’économie circulaire est considérable», assure-t-elle.

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1 commenter

COUCHOT Bruno 20 avril 2022 - 10h00

Bonjour
Qu’en est il du permis à point dans votre programme,,?..

1.Est ce qu il sera supprimé,,?
2.Revu
3.Doit on payer les dernières amendes pour petits exès (voir -1 point)

Merci de votre réponse

Cordialement

Br COUCHOT

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