Mélanie Veissier, cheffe de projet en charge du déploiement du titre de transport unique au sein de la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (DGITM) évoque le projet de billet unique, la manière de concilier décarbonation, expérience du grand public et modèle économique viable, ainsi que le programme Propulse lors de la 51e édition du Congrès ATEC ITS France.
Un projet qui a eu une incidence concrète sur le territoire ?
La DGITM porte aujourd’hui les politiques publiques à l’échelle nationale de décarbonation des transports. Ainsi, elle porte le projet du titre de transport unique. L’objectif est de simplifier l’accès à l’offre de mobilité existante pour tous les usagers et dans tous les territoires de sorte à ce qu’ils puissent avoir des trajets intermodaux, interrégionaux et de porte à porte. De fait, je pense que ce projet aura vraiment un impact sur la décarbonation et le report modal.
Concilier décarbonation, expérience du grand public et modèle économique viable
Je pense que pour concilier tout ça, il faut que les outils que l’on met à disposition des usagers soient compréhensibles par tous et aient vraiment un impact, que ce soit pour la décarbonation mais également pour la transition sociale. On se pose la question de comment limiter l’impact économique des choix de mobilité réalisés et proposer un maximum de solutions à l’utilisateur ?
Qu’est-ce que le projet Propulse ?
Au sein de la DGITM, je travaille également pour l’Agence de l’Innovation dans les Transports (AIT). Cette agence porte le programme Propulse. Chaque année, il a pour vocation à propulser des projets portés par des start-up, des PME, mais également des gros groupes qui travaillent en faveur de la transition écologique. Ces projets concernent différents domaines, tels que l’intermodalité, la multimodalité ou encore le partage des données.
L’agence de l’Innovation dans les Transports (AIT)
L’AIT vient du besoin de mettre en valeur toute l’innovation qui est mise en place par l’ensemble des acteurs de l’écosystème sur le territoire français. Cette agence a vraiment pour vocation à aider les acteurs, à communiquer autour de toutes ces nouveautés en faveur du report modal et d’un parcours utilisateur plus ergonomique, à lever les verrous législatifs, réglementaires, à aider des projets à passer à l’échelle ainsi que tout l’aspect réseau. Comment réussir à coordonner tout ce réseau pour que chacun puisse servir les intérêts des autres en faveur de l’intérêt commun ?