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Livre Blanc Certivea

Rénovations durables: Certivea publie son Livre blanc

par Laurent F.

Leader français de la certification et de la labellisation des rénovations des bâtiments tertiaires, l’organisme vient de publier un état des lieux du secteur tout en apportant ses propositions pour des territoires toujours plus durables. 

Filiale du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), l’entreprise à mission Certivea est l’organisme français leader dans la certification et la labellisation des bâtiments tertiaires non résidentiels, des infrastructures et des aménagements de territoires. Sa mission: concourir à «rendre plus durables les bâtiments, les villes et les territoires face à l’urgence du changement climatique et aux autres grandes transitions environnementale, sociétale et numérique.» Ainsi apporte-t-elle son expertise au travers de différentes solutions concernant tout à la fois les réaménagements intérieurs (via le label OsmoZ Aménagement), la rénovation énergétique (avec le label d’Etat BBC Effinergie Rénovation 2024 et la certification HQE Bâtiment), la rénovation bas carbone (par le biais de BBCA Rénovation et de la certification HQE Bâtiment Durable), et la rénovation globale (avec HQE Bâtiment et HQE Bâtiment Durable). Pour chacun, trois critères-clé sont systématiquement  examinés en des approches forcément complémentaires. A savoir les consommations d’énergie, le «confort d’été» et les émissions GES.

«Il n’existe pas de définition législative de ce qu’est une rénovation performante pour le secteur tertiaire, à la différence du secteur résidentiel.»

Certivea

Un vide législatif et des rénovations plurielles

L’organisme a donc récemment publié son Livre blanc. L’occasion de dresser un état des lieux des politiques publiques et des spécificités sectorielles, mais aussi d’apporter ses propositions pour optimiser les performances énergétiques en même temps que celles des entreprises concernées. Car, à l’heure de toutes les (nécessaires) transitions, alors que les règles sont de plus en plus exigeantes et que le secteur doit affronter une crise sans précédent, les défis s’avèrent particulièrement nombreux! D’autant que de sérieux manques se font jour: «Il n’existe pas de définition législative de ce qu’est une rénovation performante pour le secteur tertiaire, à la différence du secteur résidentiel. Il n’existe pas non plus un critère unique qui permettrait d’évaluer la performance de toutes les rénovations.» Ceci, même si -pour Certivea-, il semble «réducteur de parler de la rénovation au singulier dans le tertiaire, au regard de la grande diversité des bâtiments, des acteurs et des rénovations.» L’organisme de certification et de labellisation a donc profité de ce Livre blanc pour avancer de solides propositions.

Trois facteurs d’exigences pour des performances optimum 

Pour l’entreprise à mission, segmenter les rénovations en fonction de leurs objectifs s’avère une nécessité. Tout comme la prise en considération de trois facteurs de performance. En clair, de trois exigences absolues. D’une part, une obligation de résultat en fixant «des objectifs en phase projet, et vérifier par des mesures que les objectifs sont bien atteints lorsque le bâtiment rénové est à nouveau en exploitation.» D’autre part, la mise en place d’«une approche globale à la fois du bâtiment et du bien-être de ses utilisateurs, été comme hiver, sans se limiter à un niveau unique de performance à atteindre sur un seul enjeu». Enfin, il s’agit désormais de faire vérifier et attester les performances du bâtiment rénové par une personne tiers faisant référence pour l’ensemble des parties prenantes. Trois facteurs qui sont justement réunis dans les certifications HQE et dans les labels délivrés par l’organisme, mais qu’il souhaiterait voir généralisés!

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