Olivier le Cornec nous fait découvrir les systèmes de transports de demain.
Navya est un leader des services de mobilité autonome. Celui-ci opère aujourd’hui 200 véhicules, dans 25 pays différents. Ces véhicules s’occupent aussi bien des passagers que de la logistique.
Mobilité autonome: une réelle innovation
Les véhicules sont des véhicules automatisés. Ils sont capables de prendre leurs propres décisions et de suivre une destination qui leur a été donnée. Ils peuvent s’adapter à la vie, à la circulation et aux conditions extérieures. Mais aussi de s’adapter au comportement des passagers à l’intérieur du véhicule par rapport à leur demande associée. Les véhicules sont entièrement connectés à une supervision. Cela permet d’avoir une interaction avec les passagers, en cas de demande ou en cas d’assistance demandée.
Quels usages possibles?
Il y a des exemples de pôle à pôle, où on ne peut avoir, comme Val de Drones, une zone d’activités qui est déconnectée par rapport à la gare principale de transit. Les gens ont donc deux ou trois kilomètres à faire pour aller dans la zone d’activités.
Un service est déjà actuellement en place. Il fonctionne tous les jours pour amener les gens de la gare jusqu’à leur zone de travail. Ça, c’est en zone rurale. En zone urbaine, on peut prendre typiquement le cas d’usage des rabattements. On peut prendre par exemple un RER en région parisienne qui va se rabattre sur une gare principale. Il va permettre aux gens d’aller jusqu’à Paris. La problématique va être l’engorgement de ces petites villes qui ont ces liaisons RER. Les gens n’arrivent pas à se garer. Si on peut mettre un parking à deux kilomètres, où on va pouvoir garer des centaines de voitures. On permettra alors aux gens avec une navette qui va faire ce circuit aller-retour, d’utiliser le service de transit et de pouvoir se garer plus facilement.
Un coût local
Ça dépend vraiment de l’opérateur et de la personne qui offre le service localement. Typiquement, nous offrons les moyens d’avoir ce service de mobilité automatisée. Suivant l’opérateur local, il est possible de mettre les règles d’usage qui lui convient. C’est-à-dire, soit faire payer, soit l’intégrer au système de mobilité globale dans l’agglomération.