33 entreprises du commerce en ligne s’engagent pour réduire leur impact
C’est le mars dernier que 33 grandes enseignes du e-commerce ont conjointement signé aux côtés du Ministère de la Transition écologique une nouvelle charte «pour la réduction de l’impact environnemental du commerce en ligne». Un texte voulu à la fois comme «un document d’engagement de toute la profession vis-à-vis des pouvoirs publics et le document technique de référence pour le suivi et l’appréciation des résultat.», explique le Ministère. Ainsi, cette nouvelle charte RSE fixe 11 engagements basés 5 piliers:
- Renforcer et rendre plus lisible l’information à destination des consommateurs.
- Contenir les retours et mettre en place des actions visant à réduire leur impact environnemental.
- Favoriser la réduction, le recyclage et le réemploi des emballages.
- Embarquer les marketplaces dans la dynamique.
- Améliorer la transparence.
Pour Véronique Louwagie (la ministre déléguée chargée du commerce, de l’artisanat, des PME et de l’ESS), «ce texte ne se limite pas à une déclaration d’intention: il constitue une feuille de route ambitieuse, en prévoyant pour les acteurs des objectifs concrets et mesurables, qui feront l’objet d’un suivi par l’État.» A noter que cette charte repose sur une démarche volontaire des entreprises. Pour la première fois, Amazon a accepté de la signer. Temu et Shein (22 % des colis transportés par la Poste) ont, quant à elles, répondu aux abonnés absents.
Qu’est-ce que le label «Commerçant responsable » attribué (entre autres) à BestDrive?
Spécialiste des pneumatiques pour les véhicules particuliers et professionnels, BestDrive (ses 1 300 collaborateurs et ses 2 200 centres en Europe, en Afrique et au Moyen Orient) fait partie des leaders européens du secteur. Engagé dans une forte démarche RSE, l’enseigne vient d’annoncer le renouvellement de ses labels «Enseigne Responsable» et «Commerçant Responsable». Mais qu’est-ce que ce label «Commerçant Responsable»? Une certification RSE attribuée par le biais d’une évaluation reposant sur 38 engagements et 8 grands axes:
1. Les relations responsables entre collaborateurs, favorisant une dynamique d’équipe positive et inclusive
2. Le management responsable, basé sur une approche éthique et bienveillante
3. La qualité d’accueil des clients, garantissant une expérience optimale en magasin
4. La communication responsable, veillant à une information claire et transparente
5. Le point de vente éco-responsable, intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement
6. La haute qualité d’usage et d’accueil, assurant une accessibilité et un confort optimaux
7. La participation au développement économique du territoire, soutenant l’économie locale
8. Un point de vente dynamique, encourageant l’implication sociale des magasins.
Les entreprises pharmaceutiques en retard dans leur reporting ESG
Dans une étude publiée le mois dernier, l’agence de notation extra-financière Ethifinance a analysé les performances ESG de 86 entreprises européennes du secteur des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique. Selon elle, si les choses ont incontestablement progressé, le secteur demeure bien moins transparents que les autres en ces domaines. En effet, si 77% de ces entreprises ont déjà mis en place des mesures concrètes pour réduire leurs émissions G.E.S, seulement 52 % rendent compte de leurs émissions de scope 3 (les émissions indirectes générées à chaque étape des activités d’une entreprise). De plus, moins de la moitié ont communiqué des informations sur leur volume de déchets dangereux en 2023. Déchets qui demeurent pourtant l’un des enjeux absolument cruciaux pour le secteur.
A noter enfin une disparité en fonction du pays d’origine et de la taille des entreprises. Sans vraie surprise, le Danemark obtient le score de durabilité le plus élevé. Les Suisses, eux, connaissent la plus forte amélioration depuis 2020. Et plus de la moitié des entreprises les mieux notées sont des PME.