Une récente enquête réalisée par Kantar pour le groupe Krys confirme l’engouement des femmes pour les deux-roues. Tout en soulignant les différents facteurs qui bloquent celles qui ne se sont pas (ou pas encore) laissées convaincre.
Impliqués depuis une dizaine d’années dans le cyclisme, les opticiens Krys sont notamment les parrains du classement par équipe du Tour de France Femmes qui se déroulera cette année du 12 au 18 août au départ de Rotterdam jusqu’à L’Alpe d’Huez. En parallèle, ils viennent de lancer la deuxième édition de leur challenge annuel #ConfiantesAVélo. Via le site et l’application Strava, ce défi vise à encourager les cyclistes à réaliser sur une semaine (du 3 au 9 juin) quelques 70 kilomètres à vélo mécanique ou électrique, sur home trainer ou en handbike. Et à atteindre ainsi (collectivement, bien entendu!) quelques deux millions de kilomètres.
Après quoi le groupe spécialisé dans l’optique et les appareils auditifs s’est engagé à faire un don de 10 000 € à l’association Les Bornées qui organisera alors vingt randonnées à vélo partout en France (de Paris à Marseille, en passant par Orléans, Bordeaux, Berck ou encore Annecy…). Son objectif? Promouvoir la mixité et donner confiance aux femmes à vélo. Une mission d’autant plus utile que, d’après le sondage que le groupe Krys vient de publier à l’occasion du challenge #ConfiantesAVélo, la confiance pourrait bien être un sérieux frein à l’usage du vélo chez celles-ci!
Des motivations qui varient selon les âges de la vie
Réalisée avec Kantar auprès de 1 010 femmes âgées de 18 à 64 ans, cette enquête confirme l’engouement: 6 Françaises sur 10 ont adopté le vélo, mais avec toutefois une pratique différente selon leur âge. Sans surprise, ce sont les 18-34 ans qui s’avèrent les plus convaincues: 69% d’entre elles pédalent régulièrement contre (tout de même) 56% des plus de 50 ans. Pour les plus jeunes, l’impact écologique est la principale motivation (31% contre 24% en moyenne) quand les 35-49 ans y voient l’occasion de s’adonner à une activité en famille (47% contre 33% en moyenne). Les plus de 50 ans, elles, privilégient plutôt le bien-être apporté (37% contre 29%).
En appeler au collectif pour mieux convaincre les récalcitrantes
Reste qu’environ 40% des Françaises ne montent jamais sur un vélo. A cela, plusieurs raisons qui se résument finalement qu’en une seule: le manque de confiance en soi! Pour justifier leur prise de distance face à la bicyclette, 50% d’entre elles avancent un manque de capacité physique ou de maîtrise, mais aussi (à 46%) la peur des chutes ou des accidents. Des soucis que, pourtant, seules de très rares pratiquantes interrogées disent avoir déjà connu! Afin de les rassurer et de participer efficacement à l’essor de la pratique du deux-roues, les auteurs de l’enquête proposent une solution: le collectif.
Une solution largement validée par les usagers puisque, toujours selon ce sondage, les 3/4 des aficionadas pratiquent déjà le vélo en groupe. Elles voient d’ailleurs d’un très bon œil toutes les solutions permettant une pratique collective. Comme des sorties en groupe ou encore la mise en place de groupes de niveau, par exemple. Sans oublier l’indispensable apprentissage du vélo dès l’école, et surtout celui des fondamentaux mécaniques qui lèverait sans doute bien des barrières!