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Hopium

Focus transports et mobilité: Hopium, le top du véhicule à hydrogène

par Fanny S.

Kerian Jarry nous présente Hopium, des véhicules à hydrogène haut de gamme dont la sortie est prévue à l’horizon 2025

« Alors que le secteur du transport est responsable à lui seul de 20% des émissions de gaz à effet de serre, l’entreprise se positionne comme étant un acteur de la lutte contre le changement climatique. »

Hopium, le constructeur automobile qui a fait le choix de l’hydrogène

Sur un véhicule à hydrogène, en tout cas sur le nôtre, on annonce des performances de 1.000 kilomètres d’autonomie et trois minutes de recharge. Sur le monde des véhicules électriques, on voit bien qu’on a une sorte de bottleneck au niveau de la recharge. Malgré tous les efforts aujourd’hui, cela peut diminuer à peu près à 30 minutes pour 60% d’autonomie. On voit les limites de ce genre de technologies quand tout le monde veut partir en vacances et s’arrêter à une borne de recharge électrique. Dans des villes plus denses ou lorsqu’il y a des pics de consommation, l’électrique a des limites que l’hydrogène n’a pas.

Le plein d’un véhicule hydrogène

Aujourd’hui, l’utilisateur viendra recharger sa voiture à une borne. Il insère ce qu’on appelle un pistolet de recharge, qui va permettre de remplir notre tank d’hydrogène. Le tank est composé d’hydrogène sous forme gazeux. En ce sens, c’est là qu’on rejoint les habitudes aujourd’hui du thermique. Sauf que nous, on se base sur un principe d’énergie décarbonée.

Le prix du haut de gamme

Notre premier véhicule, qui est l’Hopium Machina, est un véhicule de mid-luxury. Il a un prix de départ à 120.000 €.

Voiture hydrogène Hopium
© Hopium

La question de la sécurité

L’hydrogène existe déjà parmi nous. Aujourd’hui, vous mettez de l’essence dans un véhicule thermique. Il y a nettement plus de risques. C’est une valeur qu’on a intégrée à la source et en même temps, c’est une technologie qui est déjà validée du point de vue de la sécurité.

La solution de la mobilité pour l’avenir

Le choix de l’hydrogène n’est pas vraiment un choix. C’est plus il faut l’adopter, le plus tôt on l’adopte, le plus tôt on aura un développement intelligent. Le plus de collaborateurs, on pourra intégrer pour aller dans cette direction là. Pour moi, du point de vue des utilisateurs, on a une mouvance d’aller vers des véhicules électriques ou des véhicules à très faible consommation. Et l’électrique comme seul moyen de transport en mobilité privée ne suffit pas. L’hydrogène vient comme un élément de réponse basé sur une envie de changer le statu quo. Il y a une envie de changer le monde dans lequel on vit et notre manière de consommer.

Nous avons filmé cette interview lors d’Autonomy Paris 2022. C’est un salon professionnel dédié à la mobilité durable.

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