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Velco: Vers des vélos électriques 100% connectés!

par Laurent F.

Velco est née à Nantes en 2016. La start-up développe des solutions connectées à l’usage des flottes et des fabricants et marques de deux-roues et vélos électriques. Sa Communication Manager, Estelle Monnet, nous en dit plus. 

Quelle est l’offre de Velco?

Estelle Monnet: «Velco propose des solutions de connectivité pour les deux-roues électriques. Notre modèle SaaS s’adresse aux gestionnaires de flottes, aux fabricants et aux marques de vélos et de trottinettes électriques. Il s’agit d’un produit connecté (Onitrax ou Nuotrax), qui peut prendre la forme d’un boîtier ou être intégré dans le guidon. En l’adoptant, les professionnels bénéficient d’une plateforme de gestion de flotte ou de relations clients, voire API pour leur permettre de remonter les données s’ils disposent déjà d’une plateforme.»

Concrètement, qu’est-ce qu’un gestionnaire de flottes trouvera en optant pour votre solution?

E.M.: «L’idée est de pouvoir répondre à leur problématique qui consiste à garantir l’accessibilité de leurs vélos au bon moment, au bon endroit, et en bon état de fonctionnement. Les données d’utilisation obtenues sont collectées et pourront donc être exploitées sur la plateforme de gestion. Elle leur permettra notamment de superviser la flotte, et de connaître la situation d’un vélo au moment M. De même, ils disposeront d’informations pour gérer la maintenance. Bref, c’est un outil de pilotage au quotidien.»

Quels sont les «+» de votre offre par rapport à celles de vos concurrents? 

E.M.: «Les informations délivrées sont plus globales. Vous connaîtrez, par exemple, le niveau de charge des vélos, même lorsqu’ils ne sont pas en cours d’utilisation. Vous saurez aussi si certains sont en panne, et quelle pièce doit être réparée ou changée. De même, nous proposons un antivol. Même verrouillés les vélos seront géolocalisés, ce qui est forcément très précieux pour une flotte! Bref nous allons beaucoup plus loin sur les informations en temps réel. Grâce notamment à l’usage de heatmaps qui permettent de connaitre les flux les plus empruntés, les secteurs les plus accidentogènes, le manque de stationnements sécurisés etc. Ainsi, peuvent-ils aménager les infrastructures et/ou améliorer leur offre. Bien évidemment, nous respectons toutes les règles RGPD et nous informons toujours l’utilisateur du tracking sur son vélo. Toutes ces données sont anonymisées.»

Et du côté des fabricants? 

E.M.: «Pour eux, c’est une façon de connaître les usages de leurs clients via une application à leur nom. Ils ont ainsi un accès direct à leurs utilisateurs, ce qu’ils n’ont généralement pas. Ils pourront donc améliorer leurs produits en les adaptant aux habitudes des usagers. Du côté de ceux-ci, les freins pour l’achat d’un VAE sont souvent liés au vol. Il faut savoir que plus de 1000 vélos sont volés chaque jour en France. L’idée est donc de proposer la garantie d’un dispositif antivol avec notification immédiate, possibilité de déclencher une alarme, et traçage GPS. Par ailleurs, ils bénéficieront de toutes les statistiques liées (entre autres) à la charge, à l’autonomie, aux kilomètres parcourus, aux calories qu’ils auront dépensées ou encore aux CO2 économisés par rapport à l’usage d’une voiture. Au final, cela permet d’encourager l’usage du VAE

Quelles sont vos ambitions?

E.M.: «Actuellement, nous travaillons (entre autres) avec Véligo qui dispose d’une flotte de location à Paris. Et avec Reine Bike, Arcade, Intersport, MFC (Manufacture Française du Cycle)… Nous avons effectué une levée de fonds début 2021 qui va nous permettre de développer notre présence sur les marchés allemand et néerlandais. Nous prévoyons bien sûr de poursuivre notre développement en Europe, et d’aller aussi sur les Etats-Unis. D’ailleurs, nous étions présents début janvier au CES Las Vegas afin de nous faire connaître et de trouver des partenaires financiers qui puissent nous soutenir lors de notre nouvelle levée de fonds qui devrait intervenir dans le courant de 2022. Ceci étant, Velco a une vision industrielle plus large.»

C’est-à-dire?

E.M.: «Nous avons développé une plateforme afin d’aider les assembleurs à intégrer la connectivité. Et nous souhaitons aller plus loin en terme de maintenance en proposant par exemple des diagnostics plus appuyés. L’idée est de couvrir, à terme, toutes les étapes de la filière vélo, afin que demain le deux-roues bénéficie de la même connectivité que l’automobile aujourd’hui.»

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