Une étude réalisée par OpinionWay pour Back Market lève le voile sur un phénomène devenu omniprésent dans nos vies quotidiennes: l’obsolescence programmée. Une expérience vécue concrètement par une majorité de Français qui -quasi unanimement- clament leur immense ras-le-bol! Et pas seulement pour des raisons financières…
Les Français ne veulent plus subir
Premier enseignement de ce sondage OpinionWay x Back Market: sans surprise, l’obsolescence programmée a jusqu’ici concernée deux Français sur trois, que celle-ci ait été logicielle ou matérielle. En effet, 33% ont déjà dû jeter un appareil pourtant fonctionnel simplement parce qu’il ne pouvait plus être mis à jour. Un chiffre qui grimpe même à 40% chez les 18-24 ans. Ils sont encore plus nombreux (62%) à avoir dû un jour ou l’autre racheter des accessoires devenus inutilisables à cause de changements techniques exigeants leur renouvellement. Mais si le phénomène n’est pas nouveau, les Français ne se contentent plus de subir comme ils le faisaient jusqu’ici.
Près de 75% y voient une surconsommation forcée
S’ils sont 62% à pointer l’augmentation des déchets électroniques comme l’un des effets les plus préoccupants de cette obsolescence programmée,. 72% estiment qu’elle encourage la surconsommation. Un chiffre qui atteint même 83% chez les plus de 65 ans, contre seulement 55% chez les 18-24 ans.
30% des personnes interrogées déclarent ressentir une perte de confiance envers les marques un sentiment de dépendance vis-à-vis des fabricants.
Sondage OpinionWay x Back Market, 2025
Les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur la durabilité de leurs appareils
Conséquence: 30% des personnes interrogées déclarent ressentir une perte de confiance envers les marques, et un sentiment de dépendance vis-à-vis des fabricants. Comprendre: à leurs yeux, l’obsolescence programmée n’est plus perçue comme une fatalité, mais comme un choix industriel aux conséquences lourdes, tant pour l’environnement que pour leur pouvoir d’achat. Aussi, les Français entendent bien reprendre le contrôle sur leurs équipements numériques. Plus question pour eux d’être captifs d’un modèle imposé par l’industrie, 95% réclament un véritable droit à la réparation, accessible et garanti. De même, 96% attendent des fabricants qu’ils s’engagent à produire des appareils durables et réparables. D’ailleurs, preuve de leur engagement durable, 77% privilégient déjà la réparation plutôt que le remplacement. Et 84% sont prêts à utiliser un appareil jugé «obsolète», tant qu’il fonctionne encore ou qu’il peut être prolongé.
Sortir du cycle du tout-jetable: Un changement culturel est en marche…
Aucun doute possible: même s’il a été commandé par un spécialiste de la seconde main, ce sondage confirme combien l’obsolescence programmée est devenue un vrai sujet de société. Et qu’elle cristallise des enjeux multiples: environnement, consommation, souveraineté numérique, justice sociale… Surtout, elle révèle une attente forte de changement. Car, non, les Français ne réclament pas des gadgets toujours plus puissants, mais des solutions simples, concrètes et accessibles pour prolonger la vie de leurs appareils. Ils veulent pouvoir réparer, réutiliser, transmettre. En bref, sortir du cycle du tout-jetable. Une obligation toutefois: que l’industrie les entendent et les accompagnent.