Certes, faire appel à une solution informatique pour piloter sa RSE présente un coût certain, l’investissement s’avérera vite rentable. En terme de gain de temps, de productivité, mais pas seulement. Explications.
Si les propositions émises dans le cadre de la loi Omnibus sont validées par le Parlement et le Conseil européen, toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés seront bientôt dans l’obligation de publier chaque année un rapport de durabilité comprenant plusieurs centaines d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Une analyse particulièrement pointue et forcément chronophage qui exigera l’implication d’une ou de plusieurs personnes spécialisées dans ces sujets. C’est pourquoi le soutien d’un logiciel, s’il n’est en aucun cas obligatoire, s’avère être d’ores et déjà un outil particulièrement précieux.
Un accélérateur de performances…
Et pas seulement pour ces entreprises bientôt soumises à la CSRD, mais également à toutes celles qui sont encouragées à effectuer un reporting volontaire qui devra nécessairement répondre à la norme VSME publiée par l’EFRAG. Aux autres organisations aussi. Du moins à celles engagées dans une forte démarche RSE. Pour optimiser leur efficacité évidemment, et pour mieux répondre aux attentes des différentes parties prenantes.
À commencer par les investisseurs ou les partenaires financiers qui (comme chacun sait) sont de plus en plus attentifs aux performances ESG de leurs clients ou de leurs partenaires potentiels. Pour preuve, une étude réalisée en 2024 par le cabinet Deloitte indique que 62% des responsables M&A en France ont déjà renoncé à une acquisition en raison de problématiques liées aux sujets ESG. Et ne parlons pas des atouts présentés par un reporting complet et transparent: l’image de marque de l’entreprise, sa réputation, l’implication et l’attractivité des équipes n’en seront que renforcées.
Pour quel logiciel RSE opter?
Avant toute chose, un conseil qui sonne comme une évidence: assurez-vous que ce logiciel RSE permette de cartographier la structure organisationnelle de votre entreprise, ceci pour vous permettre de construire des stratégies RSE et des rapports de durabilité optimisés en s’appuyant sur la création de systèmes d’unités organisationnelles au sein d’un même site. Cela permettra une collecte des données efficace et affinée. Attention également à ce que ce logiciel puisse vous permettre de traiter plusieurs référentiels RSE à la fois (labels, certifications, évaluations, exigences réglementaires…). Et, bien entendu, il doit intégrer les principaux (VSME, ISO26000, Ecovadis etc..).
N’oubliez pas la décarbonation!
Autres éléments absolument indispensables: veillez à ce que votre futur outil numérique vous permette de réaliser une analyse de double matérialité. Rappelons qu’elle sera obligatoire pour les grandes entreprises soumises à la CSRD. Enfin, ce logiciel devra également autoriser la sélection des indicateurs que vous souhaitez couvrir, suivre vos données déjà disponibles et bien entendu celles à collecter. Sans oublier le suivi en temps réel des résultats de vos actions en cours. Enfin, parce que les données carbone sont tout aussi essentielles, sélectionner un logiciel ESG en mesure de piloter à la fois la stratégie de décarbonation et la stratégie RSE sera un indéniable plus.