Depuis 2009, Eco CO2 multiplie les programmes et les campagnes de formation et de sensibilisation à destination des collectivités et des entreprises. A l’occasion du lancement de sa solution connectée Udwi, sa Présidente Johanna Le Conte, nous en dit plus.
Pouvez-vous nous présenter Eco CO2?
Johanna Le Conte: «Eco CO2 est une S.A.S née en 2009. Notre objectif est d’accompagner les organisations (entreprises et collectivités) dans la réduction de leur impact environnemental, sachant que notre cœur de métier a toujours tourné autour des questions de l’énergie et des mobilités. Aujourd’hui, nous nous articulons autour de trois activités principales. La sensibilisation et la formation, d’abord. Des études, avec mesures d’impact, bilans carbone et propositions d’axes d’amélioration. Enfin, tout ce qui concerne le déploiement opérationnel, à savoir l’accompagnement dans la mise en œuvre des actions à mener. Pour résumer, quelle que soit notre activité, notre priorité est d’engager les changements de comportements vers la transition écologique.»
La demande, et donc les besoins, sont devenus aujourd’hui incontournables…
Johanna Le Conte: «Effectivement. Aujourd’hui, nous sommes un peu plus de 160 et connaissons depuis plusieurs années une très forte croissance: un peu plus de 60% par an. Pour tenir nos objectifs, nous nous reposons notamment sur un pôle de sciences humaines et sociales. Ainsi, nous travaillons avec des docteurs en sociologie, et des chercheurs en psychologie sociale notamment. D’ailleurs, je suis moi-même docteure en psychologie sociale. Bref, nous nous appuyons sur nos connaissances pour rendre le tout le plus efficace possible.»
Depuis peu vous proposez une solution connectée pour aider à la maîtrise des consommations d’énergie et sensibiliser les équipes. De quoi s’agit-il? Un outil RSE?
Johanna Le Conte: «Udwi (qui se prononce « Eudvi » et qui signifie «trait d’union» en zoulou) est une solution connectée qui permet de suivre les consommations énergétiques et des données de confort grâce à un capteur posé sur le compteur électrique et via une plateforme en ligne. L’idée est de rendre visible immédiatement l’impact de nos éco-gestes. Et de faire monter en compétence les usagers de cette solution. En fait, c’est une sorte de coach Energie qui se veut aussi formateur puisqu’il aide à acquérir les bonnes pratiques et habitudes. Udwi s’adresse dans un premier temps aux organisations, mais notre rêve serait, bien sûr, de pouvoir le proposer aussi aux particuliers. »
Parmi celles qui font appel à vous, existe-t-il un profil type d’entreprises?
Johanna Le Conte: «Via nos programmes CEE, nous travaillons avec des entreprises de toutes tailles et de secteurs différents. Nous avons mis en œuvre nos programmes principalement sur le territoire national, mais également dans les DROM via le programme SEIZE. En revanche, nos «nouveaux» services et produits sont plutôt à destination des TPE et PME du secteur tertiaire. Il y a de réels efforts à faire pour ce secteur et nous voulons les aider vers une sobriété énergétique maîtrisée.»
Site Chronopost Aulnay-sous-Bois
Quels sont les autres programmes que vous pilotez à leur intention?
Johanna Le Conte: «Il s’agit de programmes de sensibilisation qui s’appuient sur les deux thématiques constituant (comme je le disais tout à l’heure) notre cœur de métier: l’énergie et la mobilité durable. Ils sont labellisés par le ministère de la Transition écologique et bénéficient du mécanisme des Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Par exemple, le programme EASEE (qui vient juste de se terminer) visait à soutenir les aéroports vers une meilleure performance énergétique et environnementale. Et à les aider par ce biais à obtenir l’accréditation carbone ACA. Nous avons aussi Watty qui vise à la sensibilisation des élèves d’écoles maternelles et élémentaires.
EVE s’adresse, quant à lui, aux acteurs des transports et de la logistique. Concrètement, que leur proposez-vous?
Johanna Le Conte: «Via le programme EVE (Engagements Volontaires pour l’Environnement), nos chargés de missions Eco CO2 vont aider les entreprises à réduire leurs émissions de GES dans leurs activités transport et logistique. Cela se fait via un diagnostic, puis l’élaboration d’un plan d’actions personnalisé sur trois ans avec suivi. Les données GES sont répertoriées sur une plateforme gratuite développée par l’ADEME. Pour les entreprises qui ont déjà intégré cette question dans leur stratégie transport, le chargé de mission les accompagne vers la labellisation. Comme vous pouvez le constater dans tout ce que nous faisons, nous accompagnons les clients et les aidons à monter en compétences pour une transition énergétique durable.»
Et quid de MOBY?
Johanna Le Conte: «L’objectif de MOBY est de mettre en place des plans de Déplacements des établissements scolaires. Il s’agit donc d’accompagner les collectivités, les écoles notamment. Mais aussi de sensibiliser les parents, et de les aider à comprendre les pratiques de déplacement à l’école. Le tout, pour construire avec eux un plan qui permettra de mettre en place des mobilités plus douces, plus durables, plus actives.»
Enfin, même si vous ne le portez plus, vous avez aussi co-piloté le programme Advenir qui finance les points de recharge électriques privés ou ouverts au public…
Johanna Le Conte: «Absolument! Au départ, Advenir a été porté par Eco CO2 et l’AVERE. Nous avons développé la plateforme qui permettait à la fois de financer les bornes de recharge, mais aussi de contrôler que ces installations correspondaient bien au cahier des charges.»
Des projets particuliers?
Johanna Le Conte: «Nous commençons donc à commercialiser UDWI. Mais nous sommes aussi en pleine transformation de notre business model. Notre objectif est d’être moins dépendants des programmes CEE. Aussi, nous préparons ces temps-ci de nouvelles offres à destination des mêmes publics, mais que nous proposerons en parallèle des programmes.»