Engagement sociétal des salariés: 92% des entreprises françaises ont mis en place un programme, selon une étude Komeet

Par Laurent F.
3 minutes de lecture
Engagement sociétal des salariés : 92 % des entreprises françaises

Il est l’un des piliers fondateurs de la RSE, mais qu’en est-il de l’engagement sociétal des entreprises françaises, des moyens qu’elles lui consacrent, des actions menées et de l’implication réelles des collaborateurs ? Une récente enquête menée par Komeet nous en dit plus. 

Une forte dynamique mais des moyens majoritairement modestes

Komeet, plateforme française spécialisée dans l’engagement solidaire des collaborateurs, accompagne les entreprises dans la mise en place d’actions RSE concrètes: mécénat, bénévolat, dons ou programmes de mobilisation internes. Komeet vient de publier une étude dressant un panorama précis de la manière dont les organisations structurent (ou cherchent encore à structurer) l’engagement sociétal de leurs salariés. Et s’il est une chose à retenir, c’est bien la forte dynamique déjà à l’œuvre. En effet, dans 92% des organisations interrogées, au moins une personne pilote un programme d’engagement sociétal. Un bémol toutefois: les moyens qui sont alloués à ces programmes restent encore très prudents. Plus de la moitié des entreprises y consacrent moins de 20 000 € par an, et seulement 13% dépassent 200 000 €. 

L’engagement sociétal est devenu un outil RH et RSE

Pourquoi choisissent-elles de mettre en place ces dispositifs? L’impact sociétal constitue la raison première de l’engagement, loin devant la seule obligation d’image. S’ajoutent des objectifs internes de plus en plus forts: renforcer la cohésion des équipes, fidéliser les talents, améliorer la marque employeur ou encore consolider l’ancrage territorial. Pour de nombreuses entreprises, l’engagement collectif devient ainsi un outil RH et RSE à part entière, créant du sens et améliorant le lien entre salariés et organisation.

Un manque de temps ou de motivation des collaborateurs dans 80% des organisations

Toutefois, cette belle dynamique s’accompagne de freins importants. Le premier est la difficulté à transformer l’envie d’agir des collaborateurs en actions concrètes. 80% des entreprises signalent cette limite, qui illustre la nécessité de proposer des dispositifs simples, visibles et adaptés aux contraintes opérationnelles. Le manque de temps et de ressources internes reste également un obstacle majeur: même lorsque la volonté existe, les priorités du quotidien prennent souvent le dessus sur les intentions. À cela s’ajouteraient des difficultés de communication qui empêchent parfois les salariés d’identifier les actions possibles ou de comprendre l’intérêt de leur engagement. 

Les associations, des alliées absolument essentielles

Autre aspect traité par cette étude Komeet, la qualité des relations entre entreprises et associations. La grande majorité se déclare satisfaite ou très satisfaite de ces partenariats, preuve que les acteurs associatifs restent plus que jamais des alliés essentiels de l’engagement sociétal. Mais pour quoi ou pour qui s’engage-t-on le plus? Sans grande surprise, l’environnement reste la cause la plus soutenue, devant l’action sociale, l’éducation et l’emploi. Toutefois, un quart des organisations n’ont pas encore choisi de cause prioritaire,. A cela, deux raisons possibles:  soit une volonté de rester flexibles, soit un manque de ligne directrice dans leur stratégie d’impact. Pour autant, et c’est une (très) bonne nouvelle: 82% des entreprises relient désormais leurs actions au reste de leur stratégie RSE.

.

Articles similaires

-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00