Afin d’effectuer leur obligatoire reporting et de s’assurer de leur efficience, les entreprises concernées ne peuvent faire sans les différentes parties prenantes qui, toutes, ont un rôle à jouer et présentent un intérêt qui leur est chaque fois spécifique. Et ces parties prenantes peuvent être nombreuses… Quelle que soit leur taille, qu’il s’agisse de grandes entreprises ou de PME, réaliser sa CSRD impliquera forcément la transparence de votre gouvernance, donc un dialogue accru entre les différentes parties prenantes liées (de près ou de plus loin) au fonctionnement de la dite entreprise. Bien sûr, chacune s’adaptera à ses spécificités et à son modèle d’affaires. Toutefois, on peut distinguer six grandes catégories à considérer inévitablement.
Les salariés et les collaborateurs
A cela, une raison évidente: ils connaissent bien leur employeur. Ils seront donc de parfaits interlocuteurs. D’autant que nombreux sont aujourd’hui les salariés et collaborateurs à être particulièrement sensibles aux défis environnementaux (comme aux petits gestes du quotidien, par exemple) et aux politiques sociales des organisations. Un atout supplémentaire puisque la CSRD permettra en parallèle de fidéliser les équipes, et -pourquoi pas?- d’attirer de nouveaux talents.
Les fournisseurs, prestataires et autres partenaires
Pour être en conformité avec la CSRD, toute entreprise se doit d’exiger de leurs partenaires, prestataires et fournisseurs des engagements assurant des pratiques durables. Il s’agit donc de vérifier le respect du cahier des charges que vous aurez instauré et qui, forcément, les obligera. Mais, au delà, les échanges pourront aussi optimiser la productivité de chacun, voire apporter des innovations qui optimiseront vos performances.
Les investisseurs
Ils sont évidemment parmi les premiers concernés par cette CSRD. Afin d’évaluer les risques et les opportunités que leur apporteront leurs éventuels investissements, ils auront besoin d’informations claires, vérifiées et vérifiables. Et comparables. Or, justement, la CSRD leur permet d’accéder à des données standardisées à l’échelle européenne. Donc bien plus transparentes et sûres qu’autrefois.
Les clients (actuels ou potentiels)
C’est un mouvement de masse, et même un phénomène de société: le succès du recyclage, du marché de la seconde main, des circuits courts (notamment) prouvent le fort attachement des consommateurs -donc de vos clients actuels et à venir- pour les engagements durables des entreprises auxquelles elles font appel. La CSRD leur permettra de mieux envisager l’impact environnemental et social de ce que vous leur proposez. Leur donner la parole et les écouter ne pourra donc qu’être un gros plus! Mais n’oubliez pas: tenir compte de votre clientèle (réelle ou potentielle), c’est aussi partager avec les associations locales, les ONG, les médias. Tous sont des acteurs clés, tant dans votre développement et votre réputation que dans le relais de vos bonnes pratiques et dans la transmission de vos engagements durables auprès du plus grand nombre.
Les régulateurs et les autorités publiques
Enfin, ne pas en tenir compte est absolument impossible puisqu’en rendant publique votre CSRD vous passerez obligatoirement par les régulateurs et les autorités publiques chargées de veiller au bon déroulement de votre reporting au niveau européen. Et de suivre vos progrès en matière de stratégies comme de résultats.