CSRD: Les 5 principaux avantages de la mise aux normes des PME

Par Laurent F.
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CSRD

Si les PME (même les plus durablement engagées) peuvent parfois voir plus de contraintes que d’opportunités dans leur mise aux normes en vue de leur future CSRD, celle-ci présente pourtant quelques sérieux avantages. Voici lesquels. 

Instaurée par l’U.E., la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) oblige les entreprises à intégrer dans leurs stratégies des pratiques durables et responsables. Une obligation réglementaire qui leur impose un reporting de durabilité annuel. Et donc le déclenchement d’un mécanisme de collecte, d’analyse et de vérification de leurs données ESG (celles liées aux questions environnementales, sociétales et de gouvernance). A la clé, la nécessité pour elles d’apprivoiser de nouveaux outils, mais aussi de former leurs équipes et d’instaurer des procédures adaptées. Sans oublier une autre obligation: la vérification de ces données et analyses par un auditeur externe objectif.

On l’aura compris: au delà de sa complexité et de l’investissement en terme de temps qu’il exige, le process peut générer des coûts non négligeables pour les structures concernées. Et tout particulièrement pour les petites et moyennes entreprises, évidemment. D’autant qu’au nécessaire équipement numérique, s’ajoutera bien souvent un budget supplémentaire: celui lié à l’accompagnement par des professionnels afin de répondre à ces nouvelles démarches que les dirigeants de ces PME ne maitrisent pas toujours. Pour autant, et même si seules les PME cotés y seront obligatoirement soumis (en 2027), le «jeu» en vaut souvent la chandelle. Et pas seulement pour ces dernières. La preuve en 5 avantages essentiels

Des dépenses obligées mais des coûts vite optimisés

On vient de le dire: la mise aux normes CSRD demande un véritable investissement. Pour autant, en travaillant activement sur ces questions (et tout particulièrement celles liées aux critères environnementaux), l’entreprise se penchera nécessairement sur ses performances énergétiques, la réduction de ses déchets, l’optimisation de sa chaîne de production notamment. Autant de postes observés qui pourront provoquer à terme une significative réductions des coûts, et donc à une rentabilité optimisée. 

La CSRD solidifie les relations avec les différentes parties prenantes

Parce qu’elle engendrera un nécessaire dialogue avec l’ensemble des parties prenantes (depuis les éventuels investisseurs jusqu’aux employés, en passant par les prestataires et les fournisseurs), la CSRD oblige à une totale transparence par le biais d’échanges qui, forcément, solidifieront les liens. Et donc les collaborations et la productivité.

Une image de marque et une compétitivité (très) renforcées

En instaurant (ou en améliorant) la transparence de leurs pratiques ESG, les entreprises s’obligeront à davantage de rigueur et, au final, à de meilleurs résultats à tous les postes. En résultera une confiance maximisée et une plus forte réputation. Donc une plus grande attractivité. Ceci, tant auprès des collaborateurs (futurs ou actuels) qu’auprès des investisseurs et des clients. Avec, au bout du compte, une plus grande compétitivité!

Un levier de transformations

Au delà des contraintes imposées par ce reporting extra financier, devoir intégrer les critères ESG au cœur du modèle de l’entreprise ne peut qu’être bénéfique. Humainement bien entendu, mais aussi parce qu’en comprenant mieux les réels impacts de ses activités, celle-ci renforcera indubitablement sa résilience face aux défis environnementaux et sociétaux actuels et à venir. Et sans doute sa capacité d’innovation. Une force indéniable. Une véritable opportunité, surtout. Le tout, en optant (comme on l’a dit plus haut) pour une transparence systématique qui, à plus ou moins court terme, s’avèrera forcément différenciante en cette époque où ces sujets sont bien souvent au cœur des préoccupations des consommateurs comme des investisseurs.

Des financements facilités

Justement, de plus en nombreux sont les investisseurs et les établissements bancaires qui s’appuient sur les critères ESG pour leurs choix d’investissement. Les entreprises parfaitement aux normes CSRD présentant des risques plus faibles et des perspectives évidemment plus durables, ceux-ci n’en seront donc que plus sensibles!

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