Les 5 erreurs à ne surtout pas commettre pour réussir sa politique RSE

Par Laurent F.
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RSE

Vous souhaitez mettre en place votre démarche RSE au sein de votre entreprise? Voici les 5 axes essentiels sur lesquels il vous faudra scrupuleusement veiller sous peine d’être totalement contre-productif!

1. Définissez une stratégie claire en cohésion avec les valeurs et les activités de votre entreprise.

Impossible de se lancer dans une politique RSE sans envisager d’abord une réflexion globale, et en fixant des objectifs clairs, réalistes et mesurables. A vouloir partir dans tous les sens, vous risqueriez de devenir aussi incohérent qu’inefficace. Evidemment, de votre secteur d’activité découleront sans doute des spécificités qu’il vous faudra impérativement prendre en compte. Critères environnementaux, engagements sociétaux, inclusion, gouvernance… Une fois toutes ces choses mises au clair, dressez un plan d’action aussi détaillé que possible, en vous fixant des étapes. 

2. Impliquez absolument (et rapidement) vos collaborateurs

Mettre en place une politique RSE sans impliquer immédiatement vos salariés et collaborateurs reviendrait à mettre un coup d’épée dans l’eau. Totalement inutile et contre-productif! Cette implication devra donc intervenir dès le départ par le biais de sensibilisations, voire de formations si besoin. Pour vous y aider, plusieurs solutions existent comme les célèbres Fresque du climat ou Ma petite planète. Mais pas seulement… N’hésitez pas (selon la taille de votre entreprise) à créer des ateliers, des groupes de travail, voire à nommer des ambassadeurs RSE. Cela ne pourra qu’optimiser la sensibilisation de chacun, donc la motivation.

3. N’oubliez pas d’embarquer aussi vos prestataires, vos fournisseurs… et vos clients!

Eux aussi sont des parties prenantes absolument essentielles à la réussite de votre politique RSE. Embarquez vos fournisseurs et prestataires avec vous. Sensibilisez-les si besoin, expliquez-leur votre stratégie et vos différentes décisions. Et demandez leur les mêmes engagements. Mieux: établissez au préalable un cahier des charges dans lequel vous stipulerez les conditions exigées à toute collaboration faute de quoi celle-ci s’interromprait de facto. Quant à vos clients (ou clients potentiels), informez-les eux aussi. On le sait: les consommateurs sont aujourd’hui particulièrement concernés par les enjeux liés à la transition écologique. Leur montrer votre implication (et vos résultats) ne pourra que vous être bénéfique. En terme d’image évidemment, mais pas seulement.

4. Le greenwashing, c’est définitivement non!

N’exagérez ni vos actions ni vos ambitions ni vos résultats. Ne lancez pas non plus des promesses intenables. A vouloir séduire absolument vos équipes comme vos clients, vos (petits) mensonges pourraient vite se retourner contre vous et nuire à la réputation de votre entreprise. Restez réaliste, et surtout communiquez toujours avec la plus grande transparence. Dites vous bien que, si obtenir de bons résultats est nécessaire, rencontrer des difficultés est tout à fait normal. Ne cherchez pas à les dissimuler. 

5. Mesurer régulièrement vos résultats sans négliger l’impact économique

Mesurer vos différentes actions semble une évidence… qu’il est toujours bon de rappeler! Ces mesures vous permettront de vérifier l’efficacité des actions mises en place, et d’effectuer des modifications si nécessaire. Pour cela, utilisez des indicateurs se référant (par exemple) à la réduction de vos émissions CO2, à celle de vos consommation d’énergie, ou encore à l’évolution des pratiques quotidiennes dans votre organisation… Mais attention à ne pas négliger non plus l’impact économique de vos différentes démarches. Là encore, vous pouvez intégrer des indicateurs de retour sur investissement, par exemple.

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