Les principales actualités RSE à la mi-février 2025

Par Laurent F.
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RSE

Grandes entreprises et circularité: Peuvent beaucoup mieux faire!

Urbyn, la plateforme de gestion des déchets, vient de publier son «Panorama de l’économie circulaire» qui se penche sur les pratiques en matière d’économie circulaire des grandes entreprises françaises du SBF 120. Et il est peu de dire que ses conclusions sont en demi-teinte. Elles montrent en tout cas une (très) forte marge de progression. En effet, selon les auteurs de l’étude, ces grandes entreprises privilégieraient «des solutions peu ambitieuses qui ne prennent pas assez en charge les perspectives plus efficaces du réemploi et de la réutilisation.» Si 88% d’entre elles font bel et bien mention de l’économie circulaire, 90% font valoir le recyclage plutôt que la circularité. Et seulement 42% d’entre elles évoquent la réparation, 48% la seconde main.

Un site pour tout comprendre…

Futurs énergétiques 2050 de RTE, NégaWatt 2022, les scénarios de Transition(s) 2050 de l’ADEME, le Plan de transformation de l’économie française du Shift Project et de la Stratégie nationale bas carbone 2… Les scénarios élaborés par les différentes institutions pour répondre à la transition énergétique vous semblent difficiles à appréhender? Vous ne comprenez pas grand chose à ce qui les différencie ou ce qui les caractérise? Aux cotés de l’Ademe et de l’association Negawatt, The Shift Projet vient de lancer un site pédagogique qui permet en quelques clics de tout comprendre de ces plans en quelques questions et mots clé. L’adresse:  comprendre2050.fr .

Une nouvelle co-présidence ESS/RSE à l’Assemblée 

Co-présidé lors de la précédente mandature par le député PS de Seine-Maritime Gérard Leseul et par Astrid Panosyan-Bouvet, devenue ministre chargée du Travail et de l’Emploi, le groupe d’études «Économie sociale et solidaire et responsabilité sociétale des entreprises» de l’Assemblée nationale s’est trouvé une nouvelle co-présidence. Et c’est le même Gérard Leseul qui a été une nouvelle fois désigné aux côtés du député écologiste d’Indre-et-Loire Charles Fournier.

Créé en janvier 2023, ce groupe d’études est (comme son nom l’indique) la fusion de deux entités: l’une consacrée à l’ESS, l’autre à la RSE. À l’époque de cette fusion, Gérard Leseul avait regretté leur rapprochement alors que ces deux thématiques lui semblaient relever de «deux mondes très différents». Au site Carenews, il expliquait récemment les intentions du groupe: «Il est évident que nous aurons à terminer le travail sur les dix ans de la loi Hamon sur l’ESS, mais aussi à aborder l’ensemble des sujets qui touchent au monde de l’ESS. En ce qui concerne la RSE, les discussions prochaines sur la CSRD, vont nous donner l’occasion de rencontrer et d’auditionner les acteurs du secteur.»

La filière Champagne renforce sa RSE

wine paris 2025

A l’occasion du salon Wine Paris 2025, le Comité Champagne (qui réunit les acteurs viticoles champenois) a réaffirmé son engagement en faveur d’une viticulture plus responsable. L’occasion de faire un point sur les actions déjà entreprises. Ainsi, la région a réduit de 20% ses émissions de CO2 par bouteille depuis 2003, et vise la neutralité carbone d’ici 2050. Pour David Chatillon, co-président du comité, «Préserver notre terroir et notre savoir-faire face aux défis environnementaux est une priorité absolue. Aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape en intégrant pleinement les principes de la RSE à l’ensemble de nos activités. Ce n’est pas seulement une nécessité pour notre avenir, c’est aussi une formidable opportunité pour renforcer la résilience et l’excellence de notre filière.»

Et Maxime Toubart, co-président, de confirmer:«Notre ambition est d’assurer la pérennité de notre filière en combinant innovation et tradition. La RSE est aujourd’hui une nécessité et une opportunité pour renforcer notre modèle économique et préserver notre patrimoine unique. Nous devons non seulement protéger nos terroirs, mais aussi accompagner nos vignerons et nos maisons de Champagne vers des pratiques toujours plus responsables. Cette démarche est collective: elle engage toute la filière, du vignoble jusqu’au consommateur.»

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