Olivier Bernard, responsable des ventes et des partenariats au sein de Verdikt, présente les missions et les divers projets de cette start-up à la croisée entre la RSE et l’IT dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique, lors d’une interview réalisée sur le salon professionnel Produrable.
La mission de Verdikt
Nous accompagnons les directions informatiques des grandes entreprises et des entreprises de taille moyenne dans leur transformation, dans leur transition vers un numérique plus responsable. Nous savons tous que le numérique aujourd’hui pollue. Il pollue plus que l’aviation civile. Il émet plus de gaz à effet de serre. Donc, il est important de s’attaquer à ce problème de la pollution du numérique.
Ce que nous faisons chez Verdikt, avec une plateforme qui permet de mesurer l’impact de tout le système d’information d’une entreprise. Nous proposons ensuite des recommandations qui vont permettre à nos clients de réduire l’impact de ce numérique, de se transformer dans le temps pour adopter des pratiques plus sobres en termes de numérique, de solutions informatiques au au sein de l’entreprise. Nous faisons cela à la fois en direct avec les équipes de Verdikt – nous sommes une quinzaine de personnes-, mais également avec nos partenaires, cabinets de conseil, intégrateurs qui accompagnent nos clients dans cette transformation.
Le numérique responsable au sein de la RATP
À titre d’exemple, hier matin, nous avons eu un atelier avec la RATP sur le salon Produrable. Maude Cailly, qui est en charge du numérique responsable au sein de la RATP, a pu témoigner des projets que nous avons menés ensemble ensemble, d’une part pour évaluer l’ensemble du système d’information de la RATP. Nous avons pu analyser le numérique au sein de la RATP, à la fois d’un point de vue environnemental, mais aussi social et économique, et les aider à transformer l’ensemble des solutions numériques et digitales de la RATP vers plus de sobriété.
Nous les accompagnons aussi sur les aspects projets, puisqu’au sein de la RATP, la RSE a imposé maintenant pour tous les projets significatifs, dès lors qu’on dépasse un certain montant, que l’on ait une évaluation environnementale avant de lancer le projet. Donc, pour aller en comité d’engagement, maintenant, une équipe projet RATP doit arriver avec une solution technique, des éléments financiers, mais aussi des éléments d’impact environnementaux.
Et sur les projets numériques, cette analyse d’impact, elle est faite avec Verdikt. Nous les aidons à évaluer différents scénarios et à ensuite choisir la meilleure solution, celle qui aura le moins d’impact d’un point de vue environnemental. Et au travers des premiers projets que l’on a pu mener avec eux, on a constaté que l’on arrivait à réduire l’impact environnemental des projets entre 10 et 20% grâce à notre solution, grâce à cette démarche d’évaluation de scénarios alternatifs qui permettent de générer un peu plus de créativité et de mettre en place des solutions plus sobres en termes de numérique, tout en répondant complètement aux besoins des des utilisateurs et des clients de la RATP.
Les projets à venir pour Verdikt
L’avenir pour l’entreprise, c’est bien sûr de continuer à accompagner de plus en plus de clients. On accompagne des grands comptes dans l’industrie automobile, dans le luxe, dans la pharmacie. L’idée, c’est d’accompagner le plus de clients en France, d’accompagner aussi des ETI. On sait qu’au niveau des ETI, la maturité est encore un peu plus faible qu’au niveau des grands groupes, mais ces entreprises, de par leur taille, vont être aussi concernées par la CSRD, vont devoir se préoccuper de durabilité. Et le numérique est un élément important pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise au sens large. Donc, à l’avenir, c’est aussi d’accompagner les ETI. C’est pour nous aussi un déploiement à l’international. Au cours de l’année, nous avons été en Belgique, en Suisse, au Royaume-Uni. On essaye d’essaimer au-delà de l’hexagone pour accompagner également des clients internationaux avec la solution Verdikt.