Présent dans plus de 150 pays, le groupe Clarins s’est inscrit depuis de longues années déjà dans une démarche RSE forte et ambitieuse. Engagée pour un modèle durable, éthique et responsable, Virgine Courtin multiplie actions et innovations en ce sens. Avec le succès et l’exemplarité que l’on sait.
Nommée Directrice Générale de Clarins SAS en février 2022 après avoir été pendant quatre ans Directrice Générale déléguée et membre du Comité de Direction en charge de la RSE, Virginie Courtin a débuté sa carrière dans le secteur de la mode. Après des études de commerce à l’EDHEC, elle co-fonde en 2011 une marque pionnière sur le marché de la mode éco-responsable, Luz Collections.
Jusqu’à ce qu’elle rejoigne le groupe Clarins. « En 2013, j’ai choisi de rejoindre le groupe familial fondé par mon grand-père en tant que directrice marketing de Mugler Mode et j’en ai ensuite assuré la direction générale », raconte-t-elle sur son profil Linkedin. « Aujourd’hui, au sein de Clarins, tout en conservant mon rôle, je pilote également la politique RSE de l’entreprise. Le groupe a toujours intégré la responsabilité sociétale et le respect de la biodiversité dans tout ce qu’il entreprend. Ce sont ces principes qui me guident pour développer Clarins au travers d’innovations respectueuses des personnes et de l’environnement.»
Bon à savoir: Créée à Paris en 1954 par le grand-père de Virginie Courtin, Jacques Courtin-Clarins, cette entreprise familiale s’impose aujourd’hui comme leader des soins haut de gamme en Europe. Elle emploie quelque 10 0000 salariés dans le monde.
La préservation de la biodiversité au cœur des cations du groupe
Dans une interview donnée au Journal du Luxe publiée ce 15 avril, Virginie Courtin explique les très forts engagements de la marque de cosmétiques ainsi que la stratégie du groupe. « Clarins ne fait aucun compromis sur la qualité, la transparence et la durabilité qui sont des priorités absolues. À titre d’exemple, nous avons lancé en 2022, Clarins T.R.U.S.T., une plateforme de traçabilité pionnière dans l’industrie cosmétique. Basée sur la technologie blockchain, sûre et infalsifiable, elle donne accès à l’ensemble du process de fabrication: origine des ingrédients, type d’agriculture, date et de fabrication. D’ici 2030, la totalité de nos ingrédients seront tracés (…), du champ jusqu’à la peau de nos consommateurs.»
À cela, viennent notamment s’ajouter des programmes de préservation de la biodiversité déployés en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. « En coopération avec les populations locales dont ces projets doivent servir les intérêts, Clarins plante des arbres nourriciers et des plantes médicinales. Pour cela, la marque a à cœur de s’appuyer sur des partenaires qui partagent ses valeurs et son amour de la nature.», est-il précisé sur le site internet de Clarins.
L’impact environnemental: un souci majeur
Mais l’engagement du groupe ne date pas d’hier, loin s’en faut. Son premier bilan carbone remonte en effet à 2008 pour ses activités en France, en 2012 pour l’Asie, en 2014 aux Etats-Unis, et il y a tout juste dix ans en Europe. « Le groupe est doté d’un éco-calculateur qui permet de calculer les impacts environnementaux des produits. Une série d’indicateurs est prise en compte pour évaluer, arbitrer les choix et mettre en place des améliorations: émissions de CO2, consommation d’eau, part de matière recyclée ou recyclable des emballages, réutilisation et choix de matériaux abondants ou moins impactants. La part de matériaux d’emballages recyclables -comme le verre, le papier et le carton- est déjà de l’ordre de 63%.» est-il encore précisé sur le site.
Pour une cosmétique régénérant les sols
Une chose est sûre: Clarins multiplie les initiatives. Pionnière en matière de biodiversité et d’agriculture régénératrice, elle s’est fixée un autre cap: d’ici 2030, outre la traçabilité évoquée plus haut, un tiers de ses plantes devraient être cultivées sur ses propres domaines, selon des méthodes qui préservent et régénèrent les sols. Une démarche déjà saluée par la certification Regenerative Organic Certified® (ROC™). Une première mondiale pour une marque de cosmétiques!
«L’obtention de la certification ROC™ pour notre domaine de Serraval est une formidable reconnaissance des efforts constants que nous déployons pour être à la hauteur de nos convictions. C’est aussi un encouragement très fort à poursuivre dans cette voix d’une beauté toujours plus responsable. Nous sommes fiers de montrer qu’un autre modèle est est possible ou excellence, respect de la nature, des êtres vivants et des personnes s’allient harmonieusement. D’ici 2030, nous ambitionnons de certifier nos plantes issues de notre second domaine dans le Gard.», explique encore Virginie Courtin au Journal du Luxe.
Arizona Muse: Clarins nomme son ambassadrice RSE
Enfin, début avril, le groupe français innovait encore en nommant sa première ambassadrice RSE: l’Américaine Arizona Muse. Apparue dans les campagnes publicitaires de Louis Vuitton, Chloé, Prada, Isabel Marant et Yves Saint Laurent (pour ne citer que quelques créateurs), Arizona Muse n’est pas seulement une top model internationalement reconnue, une activiste écologiste aussi. Pour preuve, elle a fondé sa propre organisation caritative, la DIRT (Foundation for the Regeneration of Earth) ayant pour but de régénérer les sols de la planète grâce à l’agriculture biodynamique. Avec pour autre objectif d’aider les marques à concilier création et problèmes environnementaux. « Son engagement pour la durabilité résonne avec le nôtre, tout comme sa vision du rôle des entreprises en matière de RSE. Je l’ai rencontrée il y a dix ans et j’ai été impressionnée par son authenticité et son implication. », explique Virginie Courtin dans un communiqué.