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Après Véligo: Cinq conseils avant de franchir le pas!

par Laurent F.

En proposant de louer un VAE pour six mois (et de le tester avant d’acheter le vôtre), l’offre Véligo constitue une belle porte d’entrée vers les mobilités douces. Mais ensuite ?…

C’est quoi Véligo ?

Lancé en 2018 par Ile-de-France Mobilités, Véligo comprend deux concepts : Véligo Station et Véligo Location. Le premier propose des abris fermés et sécurisés pour garer les vélos dans les gares d’Ile-de-France. Organisés sous forme de consignes collectives, ils sont accessibles aux possesseurs du pass Navigo. Véligo Location, lui, propose une offre LLD de VAE. Le principe est simple et ingénieux: contre 40 € par mois (avec engagement sur six mois non renouvelable), l’usager bénéficie d’un vélo à assistance électrique rien que pour lui. Avec pour idée de lui laisser le temps de ce contrat pour tester le vélo avant d’acheter le sien. Face à cette belle opportunité de s’essayer à la mobilité électrique, le succès de Véligo ne s’est pas fait attendre: les 10 000 deux-roues disponibles lors de son lancement en septembre 2019 ont tous trouvé preneurs, et très vite une liste d’attente a dû être mise en place. Aujourd’hui, plus de 37 000 Franciliens ont déjà tenté l’expérience! Avec une flotte portée à 20 000 vélos et 500 modèles cargo. A terme, Ile-de-France Mobilités s’est même fixé l’objectif de doubler son offre pour atteindre les 40 000 vélos!

Un premier pas vers les mobilités douces

Après cette location incontestablement pratique et populaire (Véligo affiche un taux de satisfaction de ses usagers de 97%), nombre de cyclistes jusque-là occasionnels se sont laissés convaincre. Et ont souhaité acquérir un VAE qu’ils n’avaient pas encore ! Mais quelle solution choisir au moment de franchir le pas? Et quel modèle? Avec un prix moyen s’établissant aux alentours de 2 200 €, pas question de mettre son tout premier engin au placard au bout de deux semaines! D’où l’importance de se poser les bonnes questions au préalable. Si vous êtes dans ce cas, voici quelques recommandations délivrées par des experts reconnus du secteur.

«Le Véligo cest sympa, mais cest évidemment peu personnel.»

Albin Warin, Directeur Europe de Leon Cycle

Cinq conseils avant d’acheter votre premier VAE

1-Ni trop ni pas assez, fixez vous une fourchette de prix raisonnable !

Albin Warin, Directeur Europe de Leon Cycle, nous le confirme: « Le vélo électrique demeure nouveau pour la plupart des gens. Or, quand on découvre un produit, on ne veut pas forcément dépenser une somme importante. » Ce qui n’empêche pas de veiller absolument à sa bonne qualité!

2-Veiller à l’autonomie est essentiel

«Il y a plusieurs facteurs importants au moment de choisir un VAE, nous explique encore Albin Warin. Lun des plus importants est évidemment la batterie. On na pas forcément envie de le recharger toutes les cinq minutes ! La question de lautonomie est donc essentielle. Elle doit absolument s’adapter à votre usage.»

3-Attention à la qualité des composants

«Il faut aussi étudier tout ce qui équipe le vélo. Quelle marque de pneus? Quels freins? Bref, il faut regarder si la qualité des composants tient la route par rapport à lusage quon souhaite en faire.» De fait, des composants de piètre qualité et c’est un vélo que l’on doit réparer plus souvent. Ou que l’on doit changer plus rapidement !

4-La question du design compte aussi

« Un vélo pratique, cest bien, mais il faut quil soit joli aussi!, poursuit le Directeur Europe de Léon Cycle. Le Véligo cest sympa, mais cest évidemment peu personnel! Or, le deux-roues devient aujourdhui un nouveau compagnon comme a pu l’être la voiture avant lui. On crée une relation nouvelle, au sein de laquelle on a envie de sapproprier le design. Tant qu’à faire, autant avoir un beau vélo! »

NCM Milano
Leon Cycle NCM Milano

5-Pensez aussi flottes, vélos de fonction ou LLD…

Si vous ne souhaitez (ou ne pouvez) pas payer cash, un paiement en plusieurs échéances est proposée par quasiment toutes les enseignes, qu’elles soient fabricantes ou «simples» revendeuses. Vous pouvez aussi demander les aides que l’Etat et les collectivités locales ont mises en place. Et n’oubliez pas non plus que des solutions alternatives existent. Et qu’elles peuvent s’avérer particulièrement intéressantes. Ainsi, si l’entreprise dans laquelle vous êtes salarié en dispose, pourquoi ne pas passer par la flotte qu’elle met à disposition? Ou par ses vélos de fonction, à l’image de ceux que propose Tim Sports, par exemple. Vous choisissez votre engin, et vous l’utilisez comme bon vous semble puisqu’il est à vous le temps du contrat de location! Pour le co-fondateur de Tim Sports, Jérôme Blanc, voilà incontestablement un bon moyen de gagner non seulement de l’argent, du temps aussi! «Un VAE a un coût certain. Avec ce type d’offre, vous engagez beaucoup moins de frais puisque 70% du loyer est couvert par votre entreprise. Et, surtout, vous n’avez à vous occuper de rien. Même pas de payer les frais d’entretien et de maintenance puisqu’ils sont assurés par nos services.» Malin, en effet!

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