Déjà forcément engagé dans la transition écologique et énergétique, le secteur de l’ingénierie renforce sa stratégie. Ainsi, sa fédération vient-elle de signer un partenariat avec le Muséum d’Histoire naturelle et l’Office Français de la Biodiversité. Explications.
Fédération professionnelle de l’ingénierie, Syntec Ingénierie réunit environ 400 entreprises et treize délégations régionales. Présidée par Michel Kahan, elle a pour mission de représenter la profession auprès des pouvoirs publics et des donneurs d’ordres privés, mais aussi d’être force de propositions. Et, bien entendu, d’accompagner les entreprises de la filière dans les actuelles transitions. En janvier dernier, Syntec Ingénierie avait déjà dressé une feuille de route stratégique à horizon 2029. Nommée «Un autre monde», elle se structure autour de quatre piliers essentiels: la transition écologique et énergétique, la transition numérique, la nouvelle donne industrielle, et enfin les talents. Un vaste chantier donc, qui se poursuit et s’accélère ces dernières semaines. Avec notamment la signature de partenariats qui viennent marquer davantage l’engagement du secteur.
«Les solutions à mettre en œuvre sont complexes et interdépendantes. Il est donc capital que leurs professionnels soient formés en continu à tous ces enjeux et disposent d’expertises pointues.»
Michel Kahan, Président de Syntec-Ingénierie.
Participer à la préservation et à la restauration de la biodiversité
Ainsi, le premier contrat de partenariat signé vise à encore mieux intégrer les bonnes pratiques environnementales des entreprises du secteur. Et c’est avec le Muséum National d’Histoire Naturelle -en coopération avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB) – qu’il a été signé. A cette occasion, les enjeux de préservation et de restauration de la biodiversité ont été ajoutés dans la charte d’engagements qui, par la même occasion, change aussi d’intitulé pour devenir «Charte de l’ingénierie pour le climat et la biodiversité».
Quant aux trois signataires, ils s’engagent à développer ensemble des formations continues à destination des professionnels autour de l’évaluation environnementale et de la biodiversité. Avec, par exemple, la co-organisation de trois conférences sur la thématique, et plus particulièrement sur l’intégration des bonnes pratiques. «Les solutions à mettre en œuvre sont complexes et interdépendantes. Il est donc capital que leurs professionnels soient formés en continu à tous ces enjeux et disposent d’expertises pointues.» explique Michel Kahan, Président de Syntec-Ingénierie.
3 leviers d’action renforcés
«L’ingénierie, en tant qu’acteur clé dès la phase de conception des ouvrages et des produits, possède l’expertise et la capacité d’apporter des solutions concrètes à ces deux défis majeurs que sont le climat et biodiversité, et qui sont les deux fronts de combat pour la transition écologique et énergétique.», poursuit Syntec Ingénierie dans un communiqué. Pour ce faire, sa Charte pour le climat et la biodiversité se renforce donc par le biais d’un d’accompagnement plus soutenu et la multiplication des collaborations avec d’autres acteurs comme le montre celle avec le Muséum National d’Histoire naturelle et l’OFB. Rappelons que cette charte se structure autour de trois engagements forts, obligeant ses signataires à une vigilance constante:
- Agir concrètement en faveur du climat et de la biodiversité au travers des projets confiés.
- Être exemplaire dans leurs activités propres.
- Soutenir l’engagement des collaborateurs en faveur du climat et de la biodiversité par la formation et la sensibilisation.