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Vélos Reine Bike

Reine Bike : Le nouveau «Beach Bike» californien est… nantais!

par Laurent F.

Un style néo vintage, des performances à la pointe… Ce nouveau vélo électrique made in France affiche d’emblée ses belles ambitions.

Décidément, le vélo électrique a le vent en poupe. Pas un mois sans que de nouvelles marques françaises apparaissent sur le florissant marché du deux-roues. Ainsi a-t-on vu naître récemment des fabricants comme Colleen, Héritage, Moustache, Le Vélo Mad (pour ne citer qu’eux !).

Leur point commun ? Le haut de gamme, vu comme l’avenir du secteur. En ce début d’été, pas question de baisser le rythme : un nouvel acteur s’avance qui nous vient des Pays de Loire. De Nantes précisément, où se situe la start up Reine Bike créée par Stéphane Grégoire.

Son idée ? Proposer un vélo à assistance électrique robuste, très raffiné, éventuellement connecté. A l’origine du projet un simple croquis sur papier élaboré en collaboration avec le designer Charley Favraud. Aux yeux de Stéphane Grégoire, le nouveau bolide devra se présenter dans un style néo-rétro inspiré des mythiques « Beach bikes » californiens des années 60, 70 et 80.

L’une des plus grandes usines françaises de cycles, Arcade, se chargera ensuite de l’assemblage et de la peinture du cadre aluminium. Ensemble ils concevront aussi le mécanisme via un système simplissime qui ne pourra que séduire les néophytes. Ainsi, par exemple, en actionnant la poignée de droite le pédalage s’adaptera et permettra de ne pas peiner dans les montées, ou d’accélérer quand la route est plate.

Au final, la réussite s’annonce bien là : la Reine Bike allie comme prévu style et confort, sécurité, maniabilité et technologie.

100% français… ou presque!

Côté motorisation, la Reine Bike est équipée d’un moteur situé dans le pédalier, alimenté par une batterie amovible intégrée au cadre. 2 heures 30 de charge suffisent pour lui offrir une autonomie de 120 km.

Mais si ce vélo affiche fièrement son origine française il marque toutefois sa différence. Ici, pas de moteur Bosch comme sur de nombreux autres modèles, mais un autre venu de Chine, Bafang.

Stéphane Grégoire s’en expliquait récemment auprès de BFM Business : « Bosch impose le design du berceau moteur et du tube de batterie, et nous aurions dû renoncer à notre projet pour ressembler à tous les autres alors que Bafang a mis un ingénieur à notre disposition pour concevoir un moteur adapté. La groupe a aussi accepté d’ouvrir ses données pour créer notre appli comme nous le souhaitions. ».

Ainsi, ce tout nouveau vélo électrique – qui, par sa robustesse, peut parfaitement s’adapter à des usages professionnels – sera bientôt disponible en deux modèles (cadre haut et cadre bas), et en deux versions (connectée et non connectée).

Attention, toutefois : la connectivité a un prix. A choisir une Reine Bike reliée à son application smartphone, vous viserez bien sûr à plus de praticité et de confort, mais il vous faudra débourser 500 euros supplémentaires, soit 3 490 euros (contre 2 990 euros pour le vélo non connecté).

Actuellement disponible en précommande, les premières livraisons devraient intervenir dès septembre.

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