La nouvelle édition du Baromètre Electra-Opinion Way vient d’être publiée. Elle confirme la tendance enregistrée depuis trois ans : les freins à la transition vers les véhicules électriques s’allègent au fil des années…
Acteur engagé dans la recharge rapide de véhicules électriques, Electra est présente dans neuf pays européens, et bénéficie de l’appui financier d’un solide réseau d’investisseurs parmi lesquels le groupe SNCF via 574 Invest, RATP Capital Innovation, Allianz, le Groupe Chopard, la Caisse des Dépôts et Consignations/Banque des Territoires ou encore l’Ademe et Eiffel Investment Group. Forte d’une équipe de plus de 200 experts, l’entreprise investit massivement dans l’innovation au point d’avoir été lauréate du French Tech Next 40 et de France 2030, Et de recevoir le Prix européen de la Scale Up de l’année. Depuis trois ans, l’entreprise publie chaque année un baromètre réalisé avec l’institut de sondage OpinionWay. Intitulé «Les Français et le véhicule électrique», celui-ci vient mesurer l’adhésion des Français. Bonne nouvelle : la dernière édition montre combien -dans un contexte de crise majeure- les freins se lèvent durablement !
Près d’un Français sur deux envisagent de passer (très) bientôt à l’électrique
Les chiffres le prouvent: si le chemin est encore long, les mentalités évoluent rapidement. Près d’un Français sur deux exprime aujourd’hui l’intention de remplacer son véhicule thermique par un modèle électrique, 26% le prévoyant même à court ou moyen terme. C’est 8% de plus qu’il y a deux ans. D’ailleurs, 20% d’entre eux espèrent le faire avant la fin de 2026. Preuve que cette transition est en marche, les propriétaires de voitures diesel représentent désormais 42% quand ils étaient encore 53% en 2022. Et 16% des personnes interrogées disent être déjà propriétaires d’un véhicule électrique ou hybride quand ils n’étaient que 10% en 2022.
Des freins de moins en moins présents …
Autre frein qui s’affaiblit, la question de la recharge suscite de moins en moins d’appréhension. 71% des Français estiment que les infrastructures de recharge rapide publiques se sont bien développées depuis deux ans, et imaginent enfin pouvoir partir en vacances au volant de leur prochain véhicule électrique, et ceci sereinement, sans crainte d’avoir à chercher une borne pour pouvoir poursuivre leur route ! Les coûts, longtemps jugés prohibitifs, le sont eux aussi de moins en moins. Pour 36% des sondés, entre les subventions à l’achat, les prix des véhicules neufs qui amorcent une légère baisse et un coût de l’électricité beaucoup plus rentable que ceux des carburants, le pouvoir d’achat a tout à y gagner. Sans parler des frais de maintenance qui se sont également réduits.
« Les Français ne sont pas réfractaires à l’électrique et sont prêts à l’adopter si nous parvenons à proposer une offre équivalente au thermique sur le plan de la recharge, du maillage et de la simplicité d’usage. »
Aurélien de Meaux, cofondateur et Président d’Electra
Le temps de charge reste un (gros) problème
Un seul des freins au passage à l’électrique semble toutefois persister: le temps de charge reste un problème pour nombre de potentiels futurs usagers. De plus en plus, même. Ils sont 54% à le juger problématique contre 48% il y a deux ans. Preuve que « la voiture électrique est de plus en plus utilisée et que le développement de la recharge ultra-rapide est plus que jamais une priorité stratégique pour accélérer la décarbonation des mobilités », jugent les auteurs de l’enquête.
Pour Aurélien de Meaux, cofondateur et Président d’Electra, « Les Français ne sont pas réfractaires à l’électrique et sont prêts à l’adopter si nous parvenons à proposer une offre équivalente au thermique sur le plan de la recharge, du maillage et de la simplicité d’usage. Ce qu’ils découvrent également, c’est que l’électrique est bien plus agréable à utiliser, sans compter l’impact financier et écologique qui est majeur. Ces résultats sont le fruit d’une coopération étroite entre tous les acteurs du secteur et d’un soutien fort des pouvoirs publics. »