Tout ce qu’il faut savoir avant de franchir le pas !
Vous hésitez ? Ou vous vous apprêtez à passer à l’électrique mais vous ne savez pas vers quel modèle vous orienter ? Quelques conseils pour vous aider.
Vos besoins d’abord
Plus encore que ceux à moteur thermique, les véhicules électriques doivent impérativement répondre à vos habitudes. Comment comptez-vous l’utiliser le plus souvent ? Pour des trajets courts ou longs ? En ville, sur route, sur autoroute ? En fonction de vos usages certains modèles peuvent posséder quelques faiblesses qui pourraient vous ennuyer. Pour vous décider il s’agit donc – au delà d’une simple comparaison des offres – de prendre le temps de tester les VE susceptibles de vous intéresser. Et de croiser vos impressions avec d’autres utilisateurs ou en vous renseignant sur internet.
Attention à l’autonomie
Clairement annoncée par les constructeurs, l’autonomie des VE s’est d’abord basée sur le standard NECD (New European Driving Cycle). Une norme très optimiste, assez éloignée des réalités. Si celle-ci cède désormais sa place à la norme WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure) plus réaliste, des écarts demeurent entre réalité de terrain et « théorie ». Bien entendu, l’autonomie de votre véhicule dépendra de plusieurs critères : votre façon de conduire (souple ou par à-coups), les routes empruntées (ville, route ou autoroute), les conditions de circulation (fluide ou embouteillée), la météo (températures extrêmes ou plutôt tempérées, pluie ou beau temps). Selon de nombreux utilisateurs, la règle à appliquer serait à plutôt à rapprocher d’un 50-80. En clair, dans les pires conditions, retranchez 50% du chiffre annoncé. Au meilleur des cas, 20%. Toujours est-il que, sur ce point, les progrès sont rapides : les utilisateurs d’une nouvelle Renault Zoé disposent maintenant de plus de 300 kilomètres d’autonomie quand, il y a peu, ils devaient se contenter de 160.
Du « problème » des recharges
Adieu la station-service, ce sont les lieux de rechargement que vous chercherez désormais. Vous les localiserez grâce à des applications dédiées (Chargemap, par exemple) ou par le biais des constructeurs (Tesla, BMW ou encore Porsche proposent leurs propres solutions). Mais vous pourrez aussi recharger votre batterie de chez vous grâce à une borne IRVE (Infrastructure de Recharge des Véhicules Électriques). Bien sûr, les durées de rechargement dépendront de la borne utilisée : comptez de 30 minutes avec à 8 heures selon votre équipement. Lorsqu’il n’existe aucune installation à proximité ? Sachez qu’une simple prise de courant fera tout aussi bien l’affaire.
Un coût élevé, mais amorti
D’après des études réalisées par Jato Dynamics fin 2019, le coût d’une VE (30 000 € en moyenne en France) varie selon les pays. Aux États-Unis, par exemple, elle est 45 % plus chère qu’une thermique quand, dans certains pays comme la Norvège ou la Chine, le prix moyen se place bien plus bas : ainsi, peut-on y trouver une Nissan Leaf à 15 000 € contre 31 000 € dans l’Union européenne. Mais si le prix reste dissuasif l’investissement peut s’avérer vite rentable. D’une part, le coût d’entretien d’une électrique est estimé 30% inférieur à celui d’une thermique. D’autre part, les risques de panne étant plus faibles que sur une thermique, les tarifs d’assurance sont souvent plus attrayants. Ne parlons pas de la possibilité d’acquérir le véhicule – ou seulement la batterie – en location LLD (avec remplacement des pièces défectueuses sur toute la durée de vie du véhicule). Ni, bien sûr, des aides et subventions de l’Etat au nom de la transition énergétique. Attention : celles-ci sont souvent déjà répercutées sur les prix affichés.