Reconnus désormais comme une nouvelle catégorie de véhicules, les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) sont sujets à une réglementation qui passe notamment par quelques équipements absolument obligatoires. Voici lesquels.
Comme tous les autres engins, les EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés) sont soumis au Code de la route. Une réglementation dédiée a même été prévue, fixée par le décret du 23 octobre 2019, puis précisée dans plusieurs arrêtés (publiés les 24 juin, 21 juillet et 22 juillet 2020). Depuis, les usagers de trottinettes électriques, skateboards, monoroues, hoverboards, gyropodes et (depuis peu) draisiennes doivent impérativement respecter un certain nombre de règles. Pour assurer leur sécurité autant que celle des passants et des autres usagers.
Quels équipements sont obligatoires pour circuler sur un EDPM ?
Outre le bridage à 25 km/heure, les restrictions de circulation et de stationnement, et l’interdiction de leur usage par les moins de 12 ans sur la voie publique, les EDPM doivent absolument être équipés:
- de feux de position avant et arrière
Si votre EDPM n’en disposait pas lors de son achat, il vous faut impérativement en installer.
- de dispositifs rétro-réfléchissants
De nuit ou par visibilité insuffisante, les conducteurs doivent porter un vêtement ou disposer d’un équipement rétro-réfléchissant tel qu’un gilet ou un brassard, par exemple. Mais attention: celui-ci ne doit être ni éblouissant, ni clignotant.
- d’un avertisseur sonore
La raison est évidente: il permet de vous signaler aux personnes et aux véhicules que vous croisez. En revanche, la loi n’a pas fixé de volume minimal.
- d’un système de freinage
Là encore, c’est d’une totale évidence!
Enfin, ce n’est pas franchement un équipement certes, mais rappelons que, si vous utilisez un EDPM, souscrire une assurance est absolument obligatoire.
Les équipements recommandés
Sans être obligatoires, ces différents équipements sont fortement recommandés. Ils assureront encore davantage la sécurité des usagers, autant que des passants ou des autres conducteurs que vous croiserez.
Un casque
En agglomération et sur les pistes cyclables, le port du casque n’est pas obligatoire. Mais, parce que l’on est forcément amener à croiser d’autres usagers, il ne peut être que particulièrement conseillé! Saviez-vous, par exemple, qu’un choc à 25 km/heure correspond à une chute depuis le premier étage?
Attention: si, dans votre secteur, les EDPM peuvent circuler sur les routes à 80 km/heure, alors le casque est cette fois absolument obligatoire.
Des coudières et des genouillères
En cas de chute, ce sera autant de «bobos» en moins!
Une tenue voyante
Ainsi, le jour (et surtout la nuit!) vous serez forcément plus visible que si vous optiez pour un look 100% noir!
Que risque-t-on si l’on ne dispose pas des équipements obligatoires?
Les amendes varient en fonction des infractions commises.
- Pas d’avertisseur sonore, de freins, de feux clignotants au freinage ou de feux avant et arrière: 11 euros.
- Pas de gilet ou d’équipement rétro-réfléchissant: 35 euros.
- En cas de non-respect des règles de circulation, ou si vous transportez un passager, que vous poussez ou tractez une charge (ou que vous vous faites remorquer): 35 euros.
- Si vous portez un casque audio ou des écouteurs aux oreilles: 35 euros.
- Circulation sur un trottoir alors que votre ville ou quartier l’interdit: 135 euros.
- Si votre EPDM n’est pas bridé à 25 km/heure: 1 500 euros.
- Si vous n’avez pas d’assurance, l’amende pourra aller jusqu’à 3750 euros.