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Tout ce qu’il faut savoir sur les VAE !

par Laurent F.

Ils se ressemblent beaucoup, mais vélos électriques et vélos à assistance électrique (VAE) n’appellent ni les mêmes obligations ni les mêmes usages. On vous en dit plus !

Si nos voisins du nord de l’Europe l’ont adopté depuis longtemps, les Français accusaient jusqu’ici un certain retard. Mais les choses sont en train de changer. Et vite ! Car, comme celui des vélos « classiques », le marché des VAE connaît une forte croissance.

Selon l’Observatoire du Cycle, leurs ventes ont progressé de 29% en 2020 pour atteindre 514 672 unités (soit 19% du volume total des 2 roues). Un excellent chiffre certes, mais qui nous place encore très loin des Pays-Bas et de la Belgique où les VAE représentent 50% du marché. Et de l’Allemagne où 40% des 2-roues sont des VAE.

Toutefois, toujours selon l’Observatoire du cycle, la situation étant similaire à ce qu’elle était en Allemagne en 2017, le marché du vélo électrique devrait logiquement suivre la même courbe et atteindre ainsi un taux de pénétration de 60% à l’horizon 2030, soit 2,5 millions de VAE.

Envie d’abandonner votre vieux biclou pour un autre fonctionnant à l’électrique ? Avant de faire votre choix, quelques données essentielles sont à connaître qui aideront à vous décider en fonction de l’usage que vous comptez en faire et de votre mode de vie.

VAE ou vélo électrique : les différences

Un vélo électrique peut atteindre les 45 km/h. Il est donc considéré comme un cyclomoteur. En conséquence, il ne peut pas emprunter les voies cyclables, et exige le port d’un casque, une immatriculation, et une assurance.

Un VAE dispose, quant à lui, d’une puissance moteur moindre : il n’excède pas les 25 km/h. Il est donc vu comme un vélo classique auquel on a ajouté un moteur. Et il est autorisé à emprunter les pistes cyclables. Un atout primordial dans les rues de nos grandes villes ! Sans compter sa « grande force » : le pédalage assisté. Car, à l’usage, c’est ici que la différence principale se trouve. Un VAE va s’enclencher au premier coup de pédale (en s’adaptant à la force qu’on y a mis) quand le vélo électrique démarrera au moyen d’un bouton ou d’un accélérateur, ceci sans que l’usager n’ait besoin d’agir sur les pédales.

Le bât qui blesse ? Son prix !

De plus en plus vendu, le VAE est aussi de plus en plus cher : +21% en 2020 pour un  prix moyen de 2 079 €. Pour autant, il est possible de trouver certains modèles sous la barre des 800 €. Comptez toutefois plus de 2 000 € si vous souhaitez vous offrir un VAE confortable, au moteur central performant, et dont la batterie s’intègrera aux cadres.

On peut citer, entre autres, chez Décathlon le Rockrider e-ST 900 (2 099 €) ou le Stilus V2 (3 699 €), mais aussi les très hauts de gamme VAE et VTTAE signés du fabricant français Moustache Bikes.

Des aides existent

Un véritable budget donc, mais n’oublions pas que de nombreuses aides locales existent qui peuvent alléger le prix des VAE et autres vélos électriques. Pour les connaître, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre municipalité et des différentes collectivités (conseil régional ou départemental, communauté d’agglomération…).

Autre solution : dans le cadre d’une étude menée par le bureau d’études Inddigo pour le compte de l’ADEME (Agence de la Transition Ecologique), et dans sa volonté d’inciter au développement d’une mobilité durable, Moustache Bikes recense sur son site internet toutes les primes VAE disponibles sur le territoire. Pour les connaître, c’est ici.

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