Vous êtes tenté par un vélo à assistance électrique, mais restez attaché à votre bon vieux deux-roues mécanique? Et si, plutôt que d’acheter un VAE, vous transformiez celui-ci grâce à un kit de conversion électrique? Attention: si la démarche présente bien des avantages, elle possède aussi quelques inconvénients. On fait le point!
En cette époque où l’économie circulaire s’impose comme l’une des armes fortes dans la lutte pour l’environnement, le rétrofit est perçu (à juste titre!) comme une solide solution. La privilégier, c’est forcément gagner en impact carbone. Sans parler des réelles économies qu’il permet. Autos, utilitaires, cyclomoteurs et vélos sont désormais concernés.
A ceci près que, si l’on doit impérativement passer par un installateur certifié pour l’électrification d’un véhicule thermique, convertir un vélo «classique» s’avère souvent bien plus simple et bien moins coûteux. Et pour cause: l’installation peut se faire (plus ou moins facilement) par nous-mêmes. Encore faut-il être un peu habile de nos mains…
Pourquoi choisir un kit de conversion électrique pour vélo ?
A cette question, deux réponses imparables:
Une vraie économie
Parce que (on l’a dit plus haut!) c’est évidemment économique. Teebike, Solexon, A bicyclette Paulette, Virvolt… Les kits de conversion électrique pour vélos sont innombrables, et les prix varient beaucoup d’une offre à l’autre. Selon la marque, les composants ou encore la puissance, comptez entre 400 et un peu plus de 1000 euros. Soit toujours moins qu’un VAE neuf, puisque son prix moyen, rappelons-le, s’élève à 1993 euros.
Une totale liberté
Certes, une fois le kit de conversion installé votre deux-roues sera devenu un VAE. Sauf si vous le regrettez! Dans ce cas, il vous suffira juste de l’enlever. Certaines solutions sont d’une simplicité désarmante, côté montage et démontage.
Justement, avant de voir leurs inconvénients, penchons-nous d’abord sur le fonctionnement de ces kits de conversion pour vélos électriques…
Comment ça marche?
Pour son électrification, votre vélo aura besoin d’un moteur et d’une batterie. Ca tombe bien, c’est justement le principe d’un kit de conversion! Trois possibilités s’offrent alors à vous:
- Simple et rapide: le kit d’électrification se compose d’une roue équipée d’un moteur, d’une batterie et d’un contrôleur. Il vous suffit alors de remplacer votre roue actuelle par l’électrique. Et le tour est joué!
- Un peu moins simple, et un peu moins rapide: vous devrez installer votre moteur dans la roue arrière de votre vélo. Et vous fixerez batterie et contrôleur sur votre futur VAE. Quelques notions de bricolage s’imposent, mais rien de très difficile.
- Plus compliqué, mais plus performant: votre kit de conversion électrique vous impose d’installer le moteur dans le pédalier. Plus longue, plus pointilleuse, cette solution est aussi la plus coûteuse. Mais elle vous permettra de disposer d’un VAE performant.
Quelle puissance et quelle autonomie?
Tout dépend évidemment du modèle de kit de conversion électrique que vous aurez choisi. Attention, toutefois, à choisir un moteur 250W (qui correspond à la législation européenne en vigueur). Et préférez les batteries 36V. Sachez, en tout cas, que certains kits ont une puissance nominale plus importante que certains VAE d’entrée de gamme.
Quels sont les inconvénients des kits de conversion électrique?
On l’a dit, l’installation demande au minimum quelques notions de bricolage, et pas mal de patience. Si vous ne vous reconnaissez pas là, alors sans doute vaut-il mieux opter pour l’achat d’un VAE, qu’il soit neuf ou d’occasion. D’autant qu’un autre inconvénient peut se faire jour si votre niveau de bricolage n’est pas au top: l’esthétique. Des câbles qui pendent… pas terrible, non?
Enfin, ici pas vraiment de garantie, contrairement à celle dont vous disposerez si vous achetez directement un VAE. Du moins, elle sera plus difficile à faire jouer. Pour une raison simple: il y a toutes chances que le service après-vente vous dise que la panne vous incombe, suite à une mauvaise installation de votre part. Allez justifier le contraire, vous!
Mais, reconnaissons-le, la prise de risque est tout de même minime. Et si l’on n’est pas agile de nos mains, des professionnels seront toujours là pour nous aider, moyennant quelques dizaines d’euros supplémentaires… A vous de faire votre choix, donc!